Restaurants et bars au Japon : les règles à connaître
Au Japon, manger ou boire obéit à des règles précises : paiement, pourboires, gestion des déchets. Découvrez les codes à respecter sans faux pas.
BLOG JAPON
10/14/202512 min temps de lecture
🍣 Les règles dans les restaurants et bars au Japon : paiement, pourboires et gestion des déchets
Manger ou boire au Japon, c’est plus qu’un simple moment de détente — c’est un acte culturel codifié où la politesse et la propreté jouent un rôle central.
Que ce soit dans un petit izakaya de Tokyo, un ramen-ya animé ou un bar à saké traditionnel, chaque geste compte : la façon de payer, de remercier, ou même de jeter ses déchets reflète le respect qu’on porte à l’établissement et à ceux qui y travaillent.
Pour les voyageurs occidentaux, ces règles peuvent parfois surprendre :
ici, on ne laisse pas de pourboire, on ne fait pas d’exception avec les déchets, et on paie avec discrétion.
Mais en les comprenant, on découvre une facette essentielle du savoir-vivre japonais, fondé sur la propreté, la discrétion et la gratitude.
Dans cet article, on t’explique comment bien se comporter dans un restaurant ou un bar au Japon, du paiement à la gestion des déchets, pour profiter pleinement de l’expérience locale sans faux pas. 🇯🇵
🔹 1) Les règles de paiement dans les restaurants japonais
Au Japon, le moment du paiement est régi par une étiquette stricte, fondée sur la discrétion et le respect.
Oublie les habitudes européennes : ici, on ne laisse pas d’argent sur la table, on ne donne pas directement les billets à la main, et le pourboire est inexistant.
💴 1.1. Le paiement se fait toujours à la caisse
Dans la majorité des restaurants japonais, on ne paie pas à table.
Une fois le repas terminé, le serveur dépose une petite note ou un ticket (伝票, denpyō) indiquant le montant.
Tu l’apportes à la caisse près de la sortie, où tu règleras le total.
Le paiement s’effectue souvent en espèces, le Japon restant une société très attachée au liquide, bien que les cartes soient de plus en plus acceptées.
💡 Astuce locale : prépare ton argent à l’avance pour éviter de faire attendre la personne à la caisse.
💳 1.2. L’argent ne se donne jamais directement à la main
Il est considéré comme impoli de tendre les billets ou pièces directement à la personne en charge du paiement.
Tu dois les déposer sur un petit plateau prévu à cet effet (appelé saifu-uchi ou cash tray).
Le caissier y prendra l’argent, fera l’appoint et te rendra la monnaie de la même manière.
Ce simple geste symbolise le respect de la distance et de la propreté, deux valeurs fondamentales au Japon.
💡 1.3. Pas de pourboire : la politesse suffit
Au Japon, le pourboire n’existe pas et peut même être mal perçu.
Le service est déjà inclus dans le prix, et la qualité d’accueil fait partie de la fierté professionnelle (omotenashi).
Tenter de laisser un billet sur la table peut embarrasser le personnel ou être interprété comme un manque de compréhension culturelle.
💬 Le bon réflexe : un simple arigatō gozaimasu (merci beaucoup) et un léger salut sont amplement suffisants.
🔹 2) Les bonnes pratiques dans les bars japonais
Les bars japonais, qu’ils soient de petits izakaya populaires ou des bars à whisky sophistiqués, suivent des codes de conduite précis.
Ici, on ne vient pas seulement pour boire : on vient partager un moment social dans le respect, la mesure et la convivialité.
🍶 2.1. L’art du “nomikai” : boire ensemble, pas seul
Au Japon, boire est un acte social.
Dans un izakaya ou un bar, on ne sert jamais son propre verre : c’est le compagnon de table qui le fait.
Ce rituel s’appelle nomikai (飲み会) — un moment de camaraderie, notamment dans le monde du travail.
Le respect s’exprime dans les gestes :
on attend que tout le monde soit servi avant de boire,
on trinque en disant kanpai! (乾杯),
on remplit le verre de l’autre avant le sien.
💬 Ce petit échange symbolise l’égalité et la bienveillance, deux piliers de la culture japonaise.
💸 2.2. La note se partage rarement à parts égales
Dans les bars comme dans les restaurants, la note (会計, kaikei) est souvent réglée par une seule personne, généralement celle qui a invité.
Ce geste traduit la hiérarchie sociale et la gratitude.
Dans un cadre professionnel, c’est souvent le supérieur qui paie.
Entre amis, on peut partager ensuite l’addition (warikan 割り勘), mais toujours discrètement, sans discussion prolongée devant le comptoir.
🪑 2.3. Le respect du lieu et du personnel
Les bars japonais sont souvent petits, parfois à peine 8 ou 10 places.
On parle à voix basse, on évite les éclats de rire trop forts, et on ne monopolise pas le comptoir trop longtemps après avoir fini sa consommation.
Chaque client paie pour sa place autant que pour sa boisson.
Le personnel est toujours respecté, souriant et attentif — un simple sumimasen (すみません, “excusez-moi”) suffit pour commander.
Les gestes brusques ou les appels sonores sont considérés comme impolis.
🚬 2.4. Fumer ou non : ça dépend du type d’établissement
Contrairement à de nombreux pays, certains bars japonais permettent encore de fumer à l’intérieur, surtout dans les petits izakaya.
Les établissements indiquent clairement s’ils sont smoking / non-smoking à l’entrée.
Dans les grandes villes comme Tokyo ou Osaka, les zones fumeurs sont désormais limitées, notamment depuis les Jeux Olympiques.
💡 Si tu n’es pas sûr, demande simplement : Sumimasen, tabako daijōbu desu ka ? (Excusez-moi, est-ce qu’on peut fumer ici ?)
🔹 3) La gestion des déchets dans les restaurants et bars japonais
S’il y a bien un domaine où le Japon impressionne, c’est dans sa gestion exemplaire des déchets.
Propreté, tri et respect de l’espace public sont des valeurs profondément ancrées dans la société japonaise.
Même dans les bars ou restaurants les plus modestes, chaque geste compte.
♻️ 3.1. Un tri des déchets extrêmement strict
Au Japon, le tri ne se limite pas à “recyclable / non recyclable”.
Les établissements, comme les particuliers, suivent des règles de tri très précises, souvent indiquées par les municipalités :
燃えるゴミ (moeru gomi) : déchets combustibles (restes alimentaires, papiers souillés)
燃えないゴミ (moenai gomi) : déchets non combustibles (métal, céramique, plastique dur)
資源ゴミ (shigen gomi) : ressources recyclables (bouteilles PET, verre, canettes, carton)
Chaque catégorie est collectée à un jour précis de la semaine, et les sacs utilisés doivent être transparents et réglementés.
Dans les restaurants et bars, ce tri est respecté scrupuleusement, même en plein service.
🍶 3.2. La culture du “mottainai” : rien ne se gaspille
Le mot japonais mottainai (もったいない) exprime le respect envers les ressources et le rejet du gaspillage.
Les restaurateurs s’efforcent d’utiliser chaque ingrédient au maximum :
les épluchures deviennent des bouillons, les restes de poisson sont réutilisés pour des sauces ou des croquettes (korokke).
Cette philosophie se retrouve jusque dans la présentation : les portions sont souvent justes et équilibrées, évitant toute surconsommation.
🚯 3.3. Pas de poubelles publiques : chacun est responsable de ses déchets
C’est une des choses qui surprennent le plus les visiteurs étrangers :
au Japon, les poubelles publiques sont rares.
Chacun est responsable de ses propres déchets, qu’il garde dans un sac jusqu’à pouvoir les jeter correctement.
Dans les bars et restaurants, les clients ne laissent rien sur la table, et le personnel trie minutieusement après le service.
Cette rigueur collective explique pourquoi les rues japonaises sont si propres, même sans agents de nettoyage visibles.
🌿 3.4. Le respect du lieu et de la communauté
Derrière cette organisation stricte se cache une valeur fondamentale :
le respect du collectif.
Un déchet mal trié ne gêne pas seulement le restaurateur : il dérange toute la communauté.
Ainsi, même les plus petits bars d’Osaka ou de Kyoto affichent souvent des rappels discrets :
“Merci de trier vos déchets correctement — pour le respect de tous.”
Un principe simple, mais profondément japonais : la propreté est un acte civique, pas une contrainte.
🔹 4) Conseils pratiques pour bien se comporter au restaurant ou au bar au Japon
Le Japon valorise avant tout la politesse, la discrétion et la propreté.
Ces principes se reflètent dans chaque geste du quotidien — encore plus lorsqu’il s’agit de partager un repas ou un verre.
Voici quelques bons réflexes simples à adopter pour éviter les maladresses et profiter pleinement de ton expérience culinaire au Japon.
🙇♂️ 4.1. Dire bonjour et remercier correctement
Au Japon, les formules de politesse rythment chaque interaction :
En entrant : Irasshaimase! (いらっしゃいませ) — c’est le serveur qui te souhaite la bienvenue. Tu n’as pas besoin de répondre, un sourire suffit.
En quittant : Gochisō-sama deshita (ごちそうさまでした) — pour remercier après le repas.
Un simple mot prononcé avec sincérité est souvent plus apprécié qu’un pourboire.
🍱 4.2. Attendre avant de s’asseoir et de commander
Dans les restaurants japonais, on attend d’être invité à s’asseoir.
Le personnel t’indiquera la table disponible.
De même, on ne se sert pas soi-même d’eau ou de thé avant que le serveur ne le propose, sauf indication contraire.
La commande se fait souvent via une tablette ou un petit bouton d’appel sur la table — inutile d’interpeller à haute voix.
🥢 4.3. Manipuler ses baguettes avec respect
Les baguettes (hashi) ne sont pas de simples ustensiles : elles sont entourées de nombreuses règles implicites.
❌ Ne jamais les planter dans un bol de riz (geste funéraire).
❌ Ne pas pointer quelqu’un ou jouer avec.
✅ Les poser sur le petit repose-baguettes (hashioki) entre deux bouchées.
Si tu manges à plusieurs, utilise l’extrémité opposée de tes baguettes pour prendre la nourriture dans un plat commun.
🧍♂️ 4.4. Être discret et respectueux dans les lieux publics
Les restaurants et bars japonais sont souvent calmes et intimistes.
On parle à voix basse, on évite les gestes brusques, et on ne passe pas d’un comptoir à l’autre sans autorisation.
Le respect du silence et de l’espace des autres est essentiel.
💡 Même dans les bars animés, la convivialité reste maîtrisée : le rire n’est jamais envahissant, et les excès d’alcool en public sont mal perçus.
🗑️ 4.5. Laisser la table propre en partant
Avant de partir, il est d’usage de ranger ses couverts et empiler les assiettes vides.
On ne laisse jamais de déchets ou de serviettes froissées éparpillées.
Certains établissements demandent même aux clients de ramener leur plateau (okaimono kaeshi).
Cette petite attention fait partie intégrante du respect du lieu et du travail du personnel.
🔹 5) Le respect, clé de la culture japonaise à table
Manger ou boire au Japon n’est pas qu’un simple plaisir gustatif — c’est un moment de partage, de respect et d’harmonie.
Chaque geste, du paiement à la gestion des déchets, reflète la philosophie japonaise du vivre-ensemble :
le respect de l’autre, de la nourriture et du lieu.
Dans un restaurant ou un bar japonais, on ne montre pas sa générosité par un pourboire, mais par une attitude polie, attentive et reconnaissante.
On respecte le rythme du service, on parle doucement, et on veille à laisser les lieux aussi propres qu’on les a trouvés.
Cette rigueur n’a rien de contraignant : elle crée au contraire un climat d’harmonie, où chacun contribue à la beauté de l’ensemble.
C’est là tout le sens du mot japonais “wa” (和) — l’équilibre, la paix, la cohésion.
💬 En suivant ces règles simples, tu découvriras le Japon sous son vrai visage :
un pays où la courtoisie devient un art, et où chaque repas est une forme de gratitude silencieuse.
🔹 6) Le recyclage au Japon : un modèle d’organisation et de rigueur ♻️
Au Japon, le recyclage n’est pas une simple obligation : c’est une discipline collective.
Chaque foyer, restaurant ou commerce est tenu de suivre les consignes de tri municipales, parfois détaillées sur plusieurs pages.
Les déchets ménagers sont triés avec une minutie impressionnante :
Bouteilles et flacons plastiques (PET) → rincés, bouchons retirés, déposés dans le bac jaune ou le conteneur prévu.
Emballages en plastique souple (barquettes, films, sacs) → triés séparément.
Briques alimentaires, cartons, pots et bocaux → lavés et aplatis avant dépôt.
Déchets métalliques (canettes, couvercles, bouchons) → triés dans un autre bac.
Ordures ménagères → collectées à part, souvent en sacs transparents.
Chaque type de déchet a son jour de collecte et doit être déposé dans des bacs spécifiques à l’heure exacte.
Les contrevenants risquent des avertissements, voire des amendes — la rigueur japonaise ne laisse pas de place à l’improvisation.
💡 Les centres de tri (センター) japonais sont parmi les plus avancés au monde, capables de séparer mécaniquement les briques, plastiques, polystyrène et emballages en métal pour maximiser le taux de recyclage.
🔹 7) Une société éco-responsable : réduire avant de recycler 🌿
Le Japon produit encore plusieurs millions de tonnes de plastiques chaque année, notamment via les emballages alimentaires.
Mais plutôt que de simplement recycler, le pays s’efforce de réduire à la source la quantité de déchets.
Les supermarchés encouragent les clients à refuser les sacs plastiques ou à venir avec leurs propres contenants.
Les restaurants trient soigneusement les emballages ménagers recyclables, tandis que les bars privilégient de plus en plus les verres réutilisables.
Même les pots, barquettes et flacons sont conçus pour être plus légers, recyclables ou compostables.
Les consignes de tri sont affichées partout : dans les immeubles, les gares, les centres commerciaux.
🧴 Un exemple concret : les bouteilles PET (plastiques) sont souvent recyclées pour créer de nouveaux textiles, uniformes ou sacs — un symbole de l’économie circulaire japonaise.
💬 Ce souci du détail fait du Japon un modèle d’équilibre entre innovation, respect de l’environnement et responsabilité individuelle.
Recycler n’est pas qu’un geste écologique : c’est un devoir civique.
🔹 L’écologie, une question de respect collectif 🌏
Au Japon, le recyclage n’est pas qu’une question d’écologie : c’est une expression du respect envers les autres et envers la nature.
Chaque bouteille rincée, chaque emballage trié, chaque sac bien fermé illustre cette conscience collective selon laquelle le bien commun passe par la discipline individuelle.
Cette rigueur, parfois perçue comme contraignante, découle d’une philosophie simple :
« Ce que je jette, c’est ce que je laisse au monde. »
Des restaurants aux bars, des ménages aux centres de tri, tout le pays s’organise autour d’un principe fondamental : réduire, recycler et respecter.
C’est cette cohérence, mêlant civisme et esthétisme, qui fait du Japon un modèle mondial de propreté et de responsabilité environnementale.
❓ FAQ – Recyclage et tri sélectif au Japon
♻️ Comment fonctionne le tri sélectif au Japon ?
Le tri sélectif japonais repose sur un système très précis défini par chaque communauté de communes.
Les déchets recyclables doivent être lavés, triés et déposés dans des sacs jaunes ou des poubelles transparentes selon leur nature :
Bouteilles et flacons en plastique,
Emballages métalliques ou cartons,
Papiers et magazines,
Déchets ménagers non recyclables.
Chaque type de déchet est collecté à un jour spécifique, parfois même en porte-à-porte.
🏭 Que deviennent les déchets après la collecte ?
Une fois collectés, les déchets sont acheminés vers un centre de tri (センター).
Là, ils sont pesés, séparés et recyclés selon leur matière :
les plastiques (flacons, pots de yaourt, barquettes, polystyrène) sont broyés puis recyclés pour créer de nouveaux produits,
les métaux et canettes sont fondus pour être réutilisés,
les journaux et cartons sont compactés avant d’être envoyés aux papeteries.
Les déchets non recyclables sont incinérés, souvent pour produire de l’énergie (waste-to-energy).
🗑️ Peut-on jeter tous les plastiques dans la même poubelle ?
Non.
Au Japon, les emballages plastiques doivent être lavés, séchés et triés avant d’être déposés dans la bonne poubelle :
les flacons en plastique (bouteilles, shampooings) vont dans la catégorie PET,
les pots, barquettes et films alimentaires sont considérés comme emballages plastiques légers,
le polystyrène doit être séparé et parfois déposé à part en apport volontaire.
Tout objet sale ou mal trié peut être refusé lors du ramassage.
🧴 Les pots de yaourt et emballages alimentaires sont-ils recyclés ?
Oui, mais sous conditions.
Les pots de yaourt, boîtes alimentaires et emballages plastiques doivent être :
1️⃣ rincés,
2️⃣ séchés,
3️⃣ déposés dans la catégorie emballages recyclables.
Les produits sales ou souillés sont considérés comme ordures ménagères et doivent être jetés dans le sac non recyclable.
Les centres de tri japonais appliquent une rigueur extrême sur la propreté des déchets.
🏡 Que faire des déchets encombrants au Japon ?
Les encombrants (meubles, appareils, électroménager) ne sont pas ramassés avec les ordures ménagères.
Il faut :
soit les déposer dans une déchetterie (リサイクルセンター),
soit prendre rendez-vous pour un ramassage payant en porte-à-porte (sodai gomi).
Chaque commune fixe ses tarifs et ses jours de collecte.
Les objets déposés sans autorisation peuvent entraîner une amende.
🔋 Où déposer les piles, aérosols ou produits dangereux ?
Les piles, batteries, aérosols et produits chimiques ne doivent jamais être jetés à la poubelle.
Ils doivent être :
rapportés dans une déchèterie,
ou déposés dans les points de collecte sélective prévus à cet effet (souvent en supermarché ou mairie).
Ces déchets spéciaux sont ensuite traités séparément pour éviter toute pollution.
🗞️ Les magazines et papiers se recyclent-ils comme en Europe ?
Oui, mais là encore, le tri est méticuleux.
Les magazines, journaux et prospectus doivent être :
attachés ensemble avec une ficelle ou
déposés en vrac dans le conteneur dédié.
Les papiers souillés (essuie-tout, mouchoirs, emballages gras) ne sont pas recyclables et vont avec les ordures ménagères.
🍃 Le compostage est-il courant au Japon ?
De plus en plus.
Certaines municipalités installent des composteurs collectifs pour les déchets alimentaires ménagers (épluchures, restes de riz, marc de café).
Le compost produit sert ensuite à l’entretien des espaces verts municipaux.
Cependant, le compostage individuel reste encore rare en zone urbaine, faute de place.
🚛 Quelle différence entre collecte sélective et déchèterie ?
La collecte sélective concerne les déchets ménagers recyclables (plastiques, cartons, papiers, flacons, bocaux) ramassés régulièrement.
La déchetterie (ou déchèterie) sert à déposer les déchets spéciaux ou encombrants : meubles, piles, appareils électriques, matériaux de chantier.
Les deux systèmes se complètent pour garantir un recyclage optimal et réduire la part des déchets jetés sans valorisation.
🧃 Pourquoi le Japon mise autant sur le tri des emballages ?
Parce qu’avec une consommation élevée d’emballages plastiques et barquettes alimentaires, le pays doit gérer des millions de tonnes de déchets par an.
Le tri-sélectif strict, les consignes de recyclage, et les centres de tri ultra-modernes permettent de limiter la pollution et d’encourager le recyclage des matériaux comme le plastique, le carton ou le métal.
Chaque habitant devient ainsi un acteur de la propreté collective — une valeur profondément japonaise. 🇯🇵
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