Lois locales au Vietnam en 2025 : ce que tout étranger doit absolument savoir
Tout savoir sur les lois locales au Vietnam en 2025 : interdiction de la cigarette électronique, drogues, alcool, sécurité routière, zones sensibles, tapage nocturne, gestion des villes, médicaments et nourritures interdits. Risques et peines encourus par les étrangers.
BLOG VIETNAM
6/2/202511 min temps de lecture


Le Vietnam est un pays attractif pour les étrangers, mais sa législation est stricte et en constante évolution.
En 2025, de nouvelles lois et interdictions sont entrées en vigueur, renforçant les sanctions pour de nombreux délits, contraventions et infractions liées à la drogue, à l’alcool, à la sécurité routière, à la cigarette électronique, à la prostitution, à l’importation de médicaments et de certains aliments.
Les étrangers doivent impérativement connaître ces règles pour éviter des peines d’emprisonnement, des amendes ou des mesures pénales sévères.
Interdiction totale de la cigarette électronique
Depuis 2025, la cigarette électronique est strictement interdite au Vietnam.
L’Assemblée nationale a voté à l’unanimité l’interdiction de la production, de la vente, de l’importation, du stockage, du transport et de l’utilisation de tous les dispositifs de vapotage, y compris le tabac chauffé.
Cette mesure vise à protéger la santé publique, en particulier celle des jeunes, face à la montée de l’addiction.
Les sanctions sont lourdes : amende pouvant aller jusqu’à 100 millions de dongs (environ 4 000 euros) pour la production ou le commerce, et jusqu’à 300 millions de dongs (environ 12 000 euros) ou 3 ans d’emprisonnement pour le stockage ou le transport.
L’utilisation expose à la confiscation et à des amendes, mais n’est pas encore considérée comme un délit passible de prison ferme.
Drogues : tolérance zéro et peines exemplaires
La possession, la consommation ou le trafic de drogues sont sévèrement punis au Vietnam, avec une politique de tolérance zéro.
Pour le trafic, les peines sont particulièrement lourdes : la peine de mort est appliquée pour le trafic de grandes quantités (plus de 600 grammes pour certains stupéfiants), mais le législateur envisage de remplacer la peine capitale par la réclusion criminelle à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle dans certains cas.
Pour la simple possession, les peines vont de 2 à 7 ans d’emprisonnement, voire plus selon la quantité et la nature de la substance. Les étrangers ne sont pas épargnés et risquent l’expulsion après avoir purgé leur peine
Les ballons de protoxyde d’azote (gaz hilarant) sont-ils toujours légaux au Vietnam en 2025 ?
Le protoxyde d’azote (gaz hilarant) est-il légal au Vietnam en 2025 ? Découvrez la réglementation, les interdictions et les risques liés à l’utilisation récréative de ce produit.
Le protoxyde d’azote, plus connu sous le nom de gaz hilarant, attire de plus en plus de jeunes pour ses effets euphorisants rapides. Mais face aux risques pour la santé publique, le Vietnam a durci sa législation en 2025.
Depuis le 1er janvier 2025, le Vietnam a officiellement interdit la production, le commerce, l’importation, le transport, le stockage et l’utilisation du gaz hilarant (N2O) à des fins récréatives.
Cette décision fait suite à plusieurs incidents graves, dont des décès liés à l’abus de ce produit lors d’événements festifs.
Le ministère de la Santé vietnamien met en garde contre les dangers du gaz hilarant, qui peut provoquer asphyxie, perte de connaissance, troubles neurologiques graves, voire décès en cas d’usage intensif ou répété.
Les autorités surveillent désormais étroitement les lieux de vente et de consommation, notamment les bars, boîtes de nuit et cafés.
La violation de cette interdiction expose à de lourdes amendes pouvant aller de 12 000 000 à 25 000 000 VND (environ 515 à 1 070 euros), ainsi qu’à des poursuites pénales dans les cas les plus graves.
Le protoxyde d’azote reste toutefois autorisé à des fins médicales, sous contrôle strict.
En 2025, les ballons de protoxyde d’azote sont strictement interdits au Vietnam pour un usage récréatif.
Les autorités appliquent une politique de tolérance zéro, avec des sanctions financières et pénales pour les contrevenants. Il est donc formellement déconseillé d’en acheter, transporter ou consommer sur le territoire vietnamien.
Alcool : règles strictes et sanctions
La consommation d’alcool est autorisée, mais il est interdit de boire en public dans certains lieux (écoles, hôpitaux, etc.).
La conduite sous l’emprise de l’alcool est strictement interdite et sanctionnée par de lourdes amendes, la suspension du permis, voire la prison en cas d’accident grave.
Les contrôles ont été renforcés en 2025, et les sanctions sont appliquées sans distinction entre étrangers et locaux.
L’alcoolémie supérieure à la limite légale expose à des amendes forfaitaires, à la suspension ou à l’annulation du permis, et à des peines complémentaires comme le stage de sensibilisation à la sécurité routière
Overstay au Vietnam : sanctions, risques et démarches à suivre
Le dépassement de la durée de séjour autorisée par le visa au Vietnam, dit « overstay », est une infraction administrative prise très au sérieux par les autorités locales. Les conséquences varient selon la durée du dépassement, mais dans tous les cas, il est primordial de régulariser sa situation le plus rapidement possible pour limiter les risques de sanctions sévères.
Les sanctions encourues pour un overstay incluent principalement des amendes financières, la possibilité d’être inscrit sur une liste noire interdisant l’accès au territoire vietnamien pour une période allant de 1 à 3 ans, voire plus, et, dans les cas extrêmes, la déportation.
Si le dépassement est minime (quelques jours), les conséquences se limitent généralement à une amende à régler au moment du départ. Cependant, plus la durée de l’overstay est longue, plus les sanctions sont lourdes, pouvant aller jusqu’à la déportation et à une interdiction définitive d’entrée sur le territoire vietnamien.
En cas de dépassement important, notamment de plusieurs mois ou années, le risque de poursuites pénales existe, mais il reste rare pour un simple overstay. La plupart du temps, les autorités privilégient l’amende, la déportation et l’inscription sur liste noire.
Toutefois, si l’étranger refuse de quitter le territoire ou multiplie les infractions, il peut être exposé à des mesures de détention provisoire, voire à des poursuites pénales. La prison ferme reste exceptionnelle pour un overstay non accompagné d’autres délits, mais elle n’est pas à exclure dans les situations extrêmes ou récurrentes.
Pour régulariser sa situation, il est recommandé de se rendre immédiatement au Département de l’immigration le plus proche, de payer l’amende correspondante et d’obtenir un visa de sortie. Il est aussi possible de payer l’amende à l’aéroport lors du départ, mais cela augmente le risque d’être inscrit sur liste noire.
En cas de dépassement de visa, il est crucial d’agir rapidement et de contacter les bonnes personnes :
Département de l’immigration vietnamien :
C’est l’autorité compétente pour toutes les questions relatives au séjour des étrangers. En cas d’overstay, il faut se rendre au bureau de l’immigration le plus proche pour demander une prolongation de visa ou un visa de sortie. Les documents à fournir incluent le passeport, un formulaire de demande (NA5), une lettre d’explication et, selon les cas, des justificatifs professionnels ou familiaux.
Ambassade ou consulat de votre pays : En cas de perte ou de vol de passeport, ou si vous êtes dans une situation délicate, l’ambassade ou le consulat de votre pays peut vous apporter une assistance précieuse et vous aider à obtenir un laissez-passer ou un nouveau passeport.
Police locale : Si votre passeport a été volé ou perdu, il est obligatoire de déposer une plainte auprès de la police locale, qui délivrera un rapport nécessaire à la régularisation de votre situation.
Procédure à suivre
Se rendre au Département de l’immigration pour déposer une demande de visa de sortie ou de prolongation.
Régler l’amende correspondante à la durée de l’overstay.
Quitter le Vietnam dans les délais impartis après obtention du visa de sortie (généralement une semaine).
En cas de problème particulier (passeport perdu, volé, détention), contacter l’ambassade ou le consulat de votre pays
Peut-on aller en prison pour un overstay de plusieurs mois ou années ?
Pour un simple overstay, même de plusieurs mois ou années, le risque de prison ferme reste faible si l’étranger se conforme aux injonctions des autorités et quitte le pays après avoir payé l’amende.
Cependant, en cas de refus de quitter le territoire ou de récidive, la détention provisoire et des poursuites pénales sont possibles, pouvant mener à une peine d’emprisonnement, mais cela reste exceptionnel pour un simple overstay.
La prison est surtout envisagée si l’overstay est associé à d’autres infractions ou à un comportement non coopératif avec les autorité.
Sécurité routière : contrôles renforcés
Le gouvernement vietnamien a durci les sanctions routières en 2025.
Griller un feu rouge peut désormais coûter jusqu’à 20 millions de dongs (environ 800 euros), et le système de permis à points a été renforcé.
Le code de la route prévoit des sanctions administratives et pénales pour les infractions graves : suspension ou annulation du permis, amende forfaitaire, voire peine d’emprisonnement en cas de récidive ou d’accident mortel.
Les infractions liées à l’alcool, à la drogue, à la vitesse ou au non-respect des feux sont sévèrement punies.
Zones sensibles et surveillance
Les zones frontalières du centre et du nord avec le Cambodge, le Laos et la Chine sont particulièrement surveillées.
Les contrôles y sont renforcés, notamment sur la contrebande et la détention de produits interdits.
Les étrangers doivent éviter tout comportement suspect dans ces régions, sous peine d’être arrêtés et poursuivis devant le tribunal correctionnel.
Tapage nocturne et pollution sonore
Les autorités locales luttent activement contre le tapage nocturne, surtout dans les grandes villes comme Hô Chi Minh-Ville.
Les bars, karaokés mobiles et fêtes avec haut-parleurs sont montrés du doigt, et des sanctions sont appliquées pour nuisances sonores.
Les contrevenants risquent des amendes et, en cas de récidive, des peines complémentaires ou une condamnation à des mois d’emprisonnement avec sursis ou ferme selon la gravité.
Gestion des villes et régions : qui gère quoi ?
Le Vietnam est un État centralisé, où toutes les villes et régions sont administrées par l’État central.
En 2025, une réforme administrative majeure est en cours : le pays passe de 63 à 34 unités administratives de niveau provincial.
Les grandes villes comme Hanoï, Hô Chi Minh-Ville, Hué, Hai Phong, Da Nang et Can Tho sont administrées directement par le gouvernement central.
Les autres provinces sont gérées par l’État via des comités populaires locaux.
À partir de juillet 2025, le modèle d’administration à deux niveaux (province/commune) sera généralisé, supprimant le niveau du district.
Nourritures et médicaments interdits
L’importation de viandes, de produits laitiers, de certains fruits et légumes peut être soumise à contrôle.
Les douaniers confisquent souvent les produits non déclarés, mais les sanctions restent généralement administratives (amendes, confiscation).
Concernant les médicaments, de nombreux produits courants en Europe sont interdits au Vietnam : analgésiques puissants (tramadol, codéine, morphine), anxiolytiques (Valium, Xanax, Temesta), somnifères, antidépresseurs psychotropes, traitements hormonaux ou stéroïdiens, sirops pour la toux contenant de la codéine.
Le transport de ces médicaments, même avec ordonnance, peut entraîner la confiscation, l’arrestation ou la détention provisoire.
Prostitution : cadre légal, sanctions et réalité
La prostitution est définie comme l’acte d’avoir des relations sexuelles en échange d’argent ou d’autres avantages matériels.
Elle est interdite au Vietnam, régie principalement par des lois administratives, mais certaines infractions liées à la prostitution peuvent entraîner des poursuites pénales.
Les actes interdits comprennent la vente et l’achat de services sexuels, le proxénétisme, le racolage, l’hébergement ou la protection de la prostitution, ainsi que l’organisation ou la facilitation de ces activités.
Pour les personnes exerçant la prostitution : les sanctions sont principalement administratives, avec des amendes allant de 100 000 à 1 000 000 de dongs (environ 4 à 40 euros), mais des mesures éducatives ou des centres de réhabilitation peuvent être prononcés.
Pour les proxénètes et organisateurs : la loi prévoit des peines d’emprisonnement allant de 6 mois à 15 ans selon les circonstances. Si l’infraction implique des mineurs, un groupe organisé, ou des profits importants, la peine peut atteindre 7 à 15 ans d’emprisonnement, accompagnée de lourdes amendes.
Pour l’hébergement de prostituées : toute personne hébergeant des prostituées risque une peine de 1 à 5 ans d’emprisonnement, voire 10 à 15 ans dans certains cas aggravés.
Pour les clients : l’achat de services sexuels est interdit et passible d’amendes et parfois de mesures administratives.
Pour les étrangers : en plus des amendes et peines d’emprisonnement, les étrangers condamnés pour des infractions liées à la prostitution sont souvent expulsés du pays et peuvent être inscrits sur une liste noire interdisant leur retour.
Exemples de peines et d’incidents pour étrangers
Vol et bagarres : Les vols à l’arraché sont fréquents dans les grandes villes, mais les autorités réagissent rapidement. Les étrangers victimes de vol doivent porter plainte auprès de la police locale. Les bagarres sont sévèrement punies, avec des peines pouvant aller jusqu’à la prison selon la gravité des blessures.
Drogues : Plusieurs étrangers ont été arrêtés pour simple possession de cannabis ou de stupéfiants, et ont été condamnés à des peines d’emprisonnement suivies d’expulsion.
Cigarette électronique : Les étrangers surpris avec un dispositif de vapotage risquent la confiscation, une amende, voire la détention selon la quantité et l’intention de vente.
Nouvelles règles pénales en 2025
Le législateur vietnamien a renforcé le code pénal en 2025, augmentant le niveau d’emprisonnement et les amendes pour un certain nombre de crimes afin d’assurer la dissuasion, d’améliorer l’efficacité de la lutte contre la criminalité et de protéger les droits et intérêts légitimes de l’État et des citoyens.
Les peines de prison et d’amende ont été augmentées pour les délits liés à la drogue, à la contrefaçon, à la sécurité alimentaire et à l’hygiène. Il est également prévu d’abolir la peine de mort pour huit des dix-huit crimes actuellement passibles de la peine capitale, en la remplaçant par la réclusion criminelle à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle.
En 2025, le Vietnam maintient une législation très stricte sur la drogue, la cigarette électronique, l’alcool, la sécurité routière, le tapage nocturne, l’importation de médicaments et de certains aliments, ainsi que sur la prostitution.
Les étrangers doivent respecter scrupuleusement ces règles pour éviter des sanctions lourdes, allant jusqu’à la prison ferme, l’expulsion ou la réclusion criminelle.
Les villes et régions sont toutes administrées par l’État, avec une réforme administrative majeure en cours.
La vigilance est de mise, notamment dans les zones sensibles et lors de la consommation ou du transport de produits illicites.
FAQ
Q : Un étranger peut-il être condamné à de la prison ferme pour consommation de drogue au Vietnam ?
R : Oui, la possession ou la consommation de drogue est sévèrement punie, même pour une petite quantité. Les étrangers risquent la prison ferme puis l’expulsion.
Q : Quelles sont les peines pour le proxénétisme au Vietnam ?
R : Les peines varient de 6 mois à 15 ans d’emprisonnement selon la gravité, avec des amendes lourdes.
Q : Que risquent les étrangers impliqués dans la prostitution ?
R : Ils peuvent être condamnés à des amendes, à la prison ferme, puis expulsés du pays avec interdiction de retour.
Q : Quelles sont les principales villes administrées directement par le gouvernement central ?
R : Hanoï, Hô Chi Minh-Ville, Hué, Hai Phong, Da Nang et Can Tho sont gérées directement par l’État central.
Q : Quels sont les risques pour un étranger qui conduit sous l’emprise de l’alcool ?
R : La conduite sous influence de l’alcool est strictement interdite et sanctionnée par de lourdes amendes, la suspension ou l’annulation du permis, voire la prison ferme en cas d’accident grave.
Q : Quels médicaments sont interdits au Vietnam ?
R : De nombreux médicaments sont interdits, notamment les analgésiques puissants (tramadol, codéine, morphine), les anxiolytiques (Valium, Xanax, Temesta), certains antidépresseurs, traitements hormonaux et sirops pour la toux contenant de la codéine.
Q : Quelles sont les sanctions pour la cigarette électronique ?
R : La production ou le commerce expose à une amende pouvant aller jusqu’à 100 millions de dongs (environ 4 000 euros), le stockage ou le transport à une amende jusqu’à 300 millions de dongs (environ 12 000 euros) ou 3 ans d’emprisonnement. L’utilisation expose à la confiscation et à des amendes.
Q : La prostitution est-elle légale au Vietnam ?
R : Non, la prostitution est interdite et sévèrement réprimée, bien que les sanctions pour les travailleurs du sexe soient généralement administratives.
Q : Quelles sont les peines pour le tapage nocturne ?
R : Les contrevenants risquent des amendes et, en cas de récidive, des peines complémentaires ou une condamnation à des mois d’emprisonnement avec sursis ou ferme selon la gravité.


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