La nourriture en Corée du Sud : guide complet des plats, viandes, poissons, accompagnements et astuces de traduction
Découvrez tous les types de nourriture en Corée du Sud : plats traditionnels, viandes, poissons, accompagnements comme le kimchi, et les meilleures applications pour traduire les menus coréens.
BLOG CORÉE DU SUD
6/16/202510 min temps de lecture


La Corée du Sud est un paradis culinaire, alliant traditions séculaires et modernité. Pour les voyageurs étrangers, découvrir la gastronomie coréenne est une expérience aussi passionnante que déroutante.
Ce guide complet vous aide à comprendre les différents types de plats, viandes, accompagnements, et vous propose les meilleures astuces pour vous débrouiller même si le menu est uniquement en coréen.
Plats coréens traditionnels
Bibimbap (비빔밥)
Un bol de riz garni de légumes sautés (carottes, courgettes, épinards, champignons, germes de soja), de bœuf mariné, d’un œuf au plat et de sauce gochujang (pâte de piment fermentée). Chaque ingrédient est disposé séparément sur le riz, puis on mélange tout avant de manger. Le plat est apprécié pour la variété de textures et de saveurs, et il est souvent servi à température ambiante.
Samgyeopsal (삼겹살)
Poitrine de porc tranchée épaisse, grillée sans marinade sur un barbecue, souvent directement à table. On la mange en la roulant dans une feuille de laitue ou de périlla, avec du ssamjang (pâte épicée de soja et piment), du kimchi et parfois du riz. C’est un plat convivial, symbole de partage et de sociabilité en Corée.
Kimchi jjigae (김치찌개)
Ragoût épicé à base de kimchi bien fermenté, de porc (ou parfois de thon), de tofu, d’oignons et de ciboule. Le plat est mijoté dans un bouillon souvent enrichi de pâte de soja fermentée (doenjang) ou de gochujang. Il se mange brûlant, accompagné de riz et de petits plats d’accompagnement (banchan).
Bulgogi (불고기)
Fines tranches de bœuf marinées dans un mélange sucré-salé (sauce soja, sucre, ail, sésame, poire ou pomme râpée), puis grillées ou sautées. La viande est tendre et imprégnée de la marinade, et se mange souvent avec du riz ou en wrap dans une feuille de salade.
Tteokbokki (떡볶이)
Gâteaux de riz cylindriques cuits dans une sauce épicée à base de gochujang, parfois accompagnés de poisson pané (eomuk), d’œuf dur et de légumes. Ce plat de rue populaire est apprécié pour sa texture moelleuse et sa sauce relevée.
Jjajangmyeon (짜장면)
Nouilles épaisses recouvertes d’une sauce noire à base de pâte de soja fermentée (chunjang), de porc haché, de pommes de terre, de courgettes et d’oignons. C’est un plat d’origine chinoise très populaire en Corée.
Naengmyeon (냉면)
Nouilles fines de sarrasin servies froides dans un bouillon glacé, vinaigré et légèrement sucré, garnies de concombre, poire asiatique, bœuf froid et œuf dur. Rafraîchissant, ce plat est surtout consommé en été.
Accompagnements essentiels (banchan 반찬)
Kimchi (김치)
Chou chinois (ou radis) fermenté avec piment, ail, gingembre et parfois des fruits de mer salés. Il existe des centaines de variétés de kimchi, mais le plus courant reste le baechu-kimchi (chou chinois).
Kongnamul (콩나물)
Germes de soja assaisonnés à l’huile de sésame, ail, ciboule et sauce soja. Ce banchan est croquant, léger et très courant sur les tables coréennes.
Gyeran-jjim (계란찜)
Œufs battus et cuits à la vapeur dans un bol, parfois avec des crevettes salées, du bouillon ou des légumes. Le résultat est une texture soufflée, très moelleuse, proche d’un flan salé.
Jangajji (장아찌)
Légumes (radis, oignon, piment) marinés dans une sauce à base de soja, vinaigre et sucre. Ces pickles apportent du croquant et un goût aigre-doux, parfaits pour accompagner des plats riches.
Gamja-jorim (감자조림)
Pommes de terre coupées en morceaux, mijotées dans une sauce soja légèrement sucrée jusqu’à ce qu’elles deviennent fondantes et brillantes.
Namul (나물)
Désigne toute préparation de légumes (fougère, épinard, racine de campanule, etc.) blanchis puis assaisonnés (huile de sésame, ail, sauce soja). Chaque namul a sa propre texture et saveur.
Poissons et fruits de mer
Gwangeo (광어)
Flétan cru, servi en fines tranches comme le sashimi japonais (hoe 회). Sa saveur est délicate, sa texture légèrement ferme et élastique.
Ojing-eo (오징어)
Calmar, souvent grillé ou sauté dans une sauce épicée (ojingeo-bokkeum). On le trouve aussi séché et servi en snack.
Nakji (낙지)
Poulpe, parfois sauté épicé (nakji-bokkeum), parfois servi vivant (sannakji), coupé en morceaux qui bougent encore. La version sautée est relevée, avec légumes et sauce pimentée.
Godeungeo (고등어)
Maquereau, généralement grillé ou braisé dans une sauce soja épicée avec radis (godeungeo-jorim). Sa chair grasse et savoureuse est très appréciée.
Saengseon-gui (생선구이)
Poisson grillé (dorade, sardine, maquereau…), simplement salé et cuit à la flamme ou à la poêle.
Haemul-pajeon (해물파전)
Crêpe épaisse à la ciboule et aux fruits de mer (crevettes, calmars…), croustillante à l’extérieur et moelleuse à l’intérieur. Elle se déguste souvent avec une sauce soja-vinaigre.
Viandes populaires (porc, poulet)
Jokbal (족발)
Pieds de porc mijotés longuement dans une sauce soja parfumée (gingembre, ail, cannelle, anis…), jusqu’à ce qu’ils deviennent tendres et gélatineux. On les tranche et on les mange en wrap avec des feuilles et du kimchi.
Bossam (보쌈)
Poitrine de porc bouillie dans un bouillon aromatique (gingembre, ail, pâte de soja), puis tranchée et servie avec du kimchi fermenté. On la mange enroulée dans une feuille de salade ou de chou.
Dakgalbi (닭갈비)
Poulet coupé en morceaux, mariné dans une sauce pimentée, puis sauté à la poêle avec des légumes (chou, patate douce, oignon) et parfois du fromage fondu.
Yangnyeom chikin (양념치킨)
Poulet frit nappé d’une sauce sucrée-épicée à base de gochujang. C’est une spécialité de la street food coréenne, très populaire en livraison.
Dakdoritang (닭도리탕)
Ragoût de poulet mijoté avec pommes de terre, carottes, oignons et gochujang. La sauce est épaisse, relevée et légèrement sucrée.
Nourriture des grandes fêtes
🧧 Seollal (Nouvel An lunaire)
Tteokguk (떡국)
Soupe de fines tranches de gâteaux de riz dans un bouillon clair (souvent de bœuf), garnie d’œuf, de ciboule et parfois de mandu (raviolis). Manger ce plat symbolise le passage à une nouvelle année et l’acquisition d’une année d’âge.
Jeon (전)
Crêpes frites de légumes, fruits de mer ou viande, trempées dans une pâte à la farine et à l’œuf puis poêlées. Exemples : dongtae jeon (poisson), hobak jeon (courgette), yukjeon (bœuf).
Japchae (잡채)
Vermicelles de patate douce sautés avec légumes (carotte, épinard, champignon), bœuf émincé et assaisonnement sucré-salé (sauce soja, sucre, sésame). Ce plat coloré est servi lors des grandes occasions.
🌾 Chuseok (Fête des moissons)
Songpyeon (송편)
Petits gâteaux de riz en forme de demi-lune, fourrés de pâte de haricots rouges, graines de sésame sucrées ou châtaignes. Ils sont cuits à la vapeur sur des aiguilles de pin, ce qui leur donne un parfum subtil. Leur forme symbolise la croissance et la prospérité.
Galbijjim (갈비찜)
Côtes de bœuf braisées longuement dans une sauce soja sucrée, avec légumes et parfois des châtaignes. La viande devient très tendre et savoureuse.
Jesa
Table rituelle dressée pour honorer les ancêtres, composée de fruits, viandes, poissons, gâteaux de riz, vin de riz et divers plats traditionnels, chaque aliment ayant une signification symbolique.
Ces plats et accompagnements forment la base de la gastronomie coréenne, riche en couleurs, en textures et en symboles, et sont au cœur des moments de partage et des grandes fêtes familiales
Barbecue coréen : histoire et fonctionnement
Le barbecue coréen, appelé gogi-gui (고기구이), est une tradition culinaire centrale en Corée du Sud. Ses origines remontent à plus de 2 000 ans, à l’époque du royaume de Goguryeo (37 av. J.-C. – 668 ap. J.-C.), où l’on préparait déjà des brochettes de viande grillée appelées « maekjeok ».
Cette pratique, d’abord réservée aux occasions spéciales, s’est démocratisée au fil du temps et s’est modernisée, notamment durant la dynastie Joseon (1392-1910).
Aujourd’hui, le barbecue coréen est une expérience interactive et conviviale : chaque table est équipée d’un gril (charbon, gaz ou électrique), les convives cuisinent eux-mêmes leur viande, et le repas s’accompagne d’une multitude de petits plats (banchan) et de sauces.
Mange-t-on toujours du chien en Corée du Sud ?
La consommation de viande de chien en Corée du Sud appartient désormais au passé. En janvier 2024, le Parlement sud-coréen a adopté à l’unanimité une loi interdisant l’élevage, la vente et l’abattage de chiens à des fins alimentaires. Cette interdiction entrera pleinement en vigueur en 2027, après une période de transition de trois ans permettant aux éleveurs et restaurateurs de se reconvertir.
Cette décision marque la fin d’une pratique ancienne, autrefois courante surtout chez les générations plus âgées et lors de périodes de forte chaleur, où la soupe de chien (bosintang) était censée redonner de l’énergie.
Mais la société sud-coréenne a profondément évolué : aujourd’hui, la grande majorité des Sud-Coréens considèrent les chiens comme des animaux de compagnie et non comme de la nourriture. Selon les derniers sondages, seuls 8 % des personnes interrogées ont consommé de la viande de chien en 2023, contre 27 % en 2015, et près de 90 % de la population n’en mange plus du tout.
La loi prévoit des peines sévères pour ceux qui continueraient à pratiquer ce commerce : jusqu’à trois ans de prison et 20 000 euros d’amende. La Corée du Sud tourne ainsi une page de son histoire culinaire, rejoignant la tendance mondiale à la protection des animaux et à la reconnaissance du chien comme membre de la famille.
Les viandes les plus populaires sont le bœuf (notamment le galbi – côtes marinées, et le bulgogi – fines tranches marinées), la poitrine de porc (samgyeopsal), et le poulet épicé (dak galbi). Les morceaux sont souvent enveloppés dans des feuilles de laitue avec du riz, du kimchi et de la sauce ssamjang, selon le rituel du ssam.
Histoire et évolution du kimchi
Le kimchi est un pilier de la cuisine coréenne, reconnu par l’UNESCO comme patrimoine culturel immatériel.
Ses origines remontent à l’époque des Trois Royaumes de Corée (57 av. J.-C. – 668 ap. J.-C.), où il s’agissait simplement de légumes conservés dans la saumure pour survivre aux hivers rigoureux. Les jarres de fermentation étaient enterrées pour maintenir une température stable.
À l’origine, le kimchi n’était pas épicé : le piment n’a été introduit en Corée qu’au XVIIe siècle, après avoir été rapporté des Amériques.
L’ajout du piment a transformé le kimchi en lui donnant sa couleur rouge et son goût piquant caractéristique.
La tradition du kimjang (préparation collective du kimchi pour l’hiver) reste un événement social majeur en Corée. Aujourd’hui, il existe des centaines de variétés de kimchi, à base de chou, radis, concombre, etc.
Les meilleures viandes de bœuf coréen
La référence absolue en Corée est le bœuf Hanwoo, réputé pour son persillage (marbrage), sa tendreté et sa saveur délicate. Le Hanwoo est souvent comparé au wagyu japonais ou au Black Angus américain, mais il possède des caractéristiques propres, issues d’un élevage local et d’une alimentation soignée. Les morceaux les plus recherchés pour le barbecue sont :
Galbi (côtes de bœuf) : marinées dans une sauce sucrée-salée, elles sont grillées et très appréciées pour leur goût et leur texture.
Bulgogi : fines tranches de bœuf marinées, tendres et juteuses.
Faux-filet, surlonge, paleron : ces morceaux premium sont souvent proposés dans les boucheries spécialisées comme Hwasin à Séoul, où le Hanwoo de grade 1++ est la norme.
Le Hanwoo est considéré comme un produit de luxe, souvent dégusté lors d’occasions spéciales ou au restaurant.
Prix du bœuf en Corée du Sud (2025)
Le prix du bœuf varie selon la coupe et la qualité, mais reste élevé comparé à d’autres viandes. En 2025, le prix moyen pour 1 kg de rôti de bœuf (ou équivalent) en Corée du Sud est d’environ 28,32 € (environ 42 438 KRW), avec une fourchette de 12,72 € à 50,21 € selon la qualité et la période. Pour le bœuf Hanwoo premium (notamment pour le barbecue), les prix peuvent grimper nettement plus haut, parfois autour de 35 à 50 € le kilo, voire davantage pour les grades supérieurs.
En résumé
Barbecue coréen : expérience conviviale, interactive, héritée de traditions millénaires, centrée sur le partage et la diversité des viandes et accompagnements.
Kimchi : fermenté depuis plus de 1 500 ans, transformé par l’arrivée du piment au XVIIe siècle, symbole de la culture coréenne et de la solidarité communautaire.
Meilleures viandes de bœuf : le Hanwoo, marbré et savoureux, est la star des barbecues coréens de qualité.
Prix du bœuf : en 2025, compter en moyenne 28 à 50 € le kilo selon la coupe et la qualité, le Hanwoo étant le plus cher
Le bœuf d’exception en Corée
C'est sans conteste le Hanwoo (한우), aussi appelé « Coréenne brune ». Cette race bovine indigène, élevée exclusivement en Corée, est réputée pour la qualité supérieure de sa viande, son persillage équilibré (marbrage de graisse intramusculaire), sa tendreté et sa saveur délicate, à la fois riche et subtile.
Le Hanwoo se distingue du Wagyu japonais par une texture moins grasse (environ 40-50 % de matière grasse pour un faux-filet Hanwoo contre 70 % pour le Wagyu), ce qui permet d’apprécier davantage le goût authentique du bœuf sans être dominé par le gras. Les connaisseurs le considèrent comme l’un des meilleurs bœufs au monde, souvent réservé aux grandes occasions, aux plats traditionnels ou offert en cadeau de prestige.
La production de Hanwoo est très contrôlée : chaque animal possède une traçabilité individuelle, l’élevage est attentif à l’alimentation (grains, parfois enrichis à la bière) et au bien-être des bêtes, notamment dans les régions réputées comme Hoengseong. Ce soin explique aussi son prix élevé et sa rareté à l’export, la quasi-totalité de la production étant consommée localement.
En résumé, le Hanwoo est le bœuf d’exception coréen, symbole de prestige, de raffinement et de patrimoine national, apprécié pour son goût unique et sa tendreté remarquable
Quels sont les plats coréens les plus populaires ?
Bibimbap, bulgogi, kimchi jjigae, samgyeopsal, tteokbokki.
Quelle est la viande la plus chère ?
Le bœuf Hanwoo, local, est le plus prestigieux et coûteux.
Est-ce qu’on mange du chien ?
C’est marginal et en voie de disparition. Ce n’est plus représentatif.
Les plats sont-ils tous épicés ?
Non. Il y a aussi des plats doux comme le gyeran-jjim (œuf vapeur).
Quelle application utiliser pour traduire les menus ?
Papago (spécialisé coréen-français)
Google Translate (fonction appareil photo utile pour menus)
Conclusion
Explorer la cuisine coréenne, c’est plonger dans une culture riche et généreuse. Que vous soyez curieux de plats épicés, de fruits de mer, ou des mets festifs, chaque repas est une nouvelle découverte.
Et avec une bonne appli de traduction, aucune barrière de langue ne vous arrêtera.
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