Investir au Cambodge en 2025 est particulièrement attractif grâce à une croissance économique robuste, un environnement politique stable et des réformes favorables aux investisseurs étrangers. Le pays s’impose aujourd’hui comme un des marchés émergents les plus dynamiques d’Asie du Sud-Est.

Dans cette deuxième partie du blog, après S'expatrier au Cambodge. Découvrez notre guide complet pour investir sereinement dans ce pays en plein essor. On vous explique toutes les démarches essentielles à connaître, étape par étape, pour réussir votre projet d’investissement.

Profitez également d’une check-list d’investisseur, à télécharger gratuitement, pour ne rien oublier lors de vos démarches administratives, juridiques et financières.

1. Croissance Économique Exceptionnelle

Le Cambodge enregistre une reprise marquée, avec une croissance prévue autour de 6,5 à 7% pour 2025, l’un des taux les plus élevés de la région. Ce dynamisme est soutenu par des investissements massifs dans l’immobilier, l’agro-industrie, le tourisme, ainsi que dans les technologies de l’information et l’énergie renouvelable.

Stabilité et Incitations

Le climat politique stable, la simplification des démarches administratives et des réformes juridiques rendent l’investissement plus sûr et plus attractif. Le gouvernement propose également des incitations fiscales significatives, avec des périodes d’exonération d’impôts pouvant aller jusqu’à neuf ans pour certains secteurs stratégiques.

Ouverture Internationale

Grâce à ses accords de libre-échange, le Cambodge bénéficie d’un accès privilégié aux grands marchés mondiaux comme l’ASEAN, l’Union européenne, les États-Unis, la Chine et la Corée du Sud. Cette ouverture accentue l’attractivité du pays pour les investisseurs à la recherche d’une porte d’entrée vers toute la région.

En résumé, investir au Cambodge en 2025, c’est miser sur un marché en pleine transformation où innovation, croissance et ouverture créent des opportunités uniques pour ceux qui souhaitent participer au développement asiatique.

Le Cambodge s’impose en 2025 comme une nouvelle destination stratégique pour les investisseurs internationaux, porté par une croissance économique dynamique et un profond rattrapage depuis la crise sanitaire. Sur la seule année 2024, le pays a enregistré une progression de 5,3% de son PIB, et les prévisions pour 2025 oscillent entre 5,5% et 6,3%, selon la Banque mondiale et le gouvernement cambodgien.

Cette performance repose avant tout sur la vitalité des exportations (textile, chaussures, articles de voyage), la reprise du tourisme et la modernisation progressive du secteur industriel. Malgré des défis externes (incertitudes sur le commerce international, pressions inflationnistes limitées à 2,8% selon le FMI), le Cambodge offre un environnement d’affaires de plus en plus attractif, avec un PIB par habitant se rapprochant des 3 000 dollars et des réformes engagées pour soutenir l’investissement.

Ce guide veut offrir une feuille de route claire, pratico-pratique, pour tout investisseur étranger désireux de profiter du potentiel cambodgien : contexte économique, démarches, secteurs porteurs et check-list sont réunis pour transformer un projet en réussite durable.

2. Le contexte macro : économie, tendances et risques

Le Cambodge présente en 2025 des atouts majeurs pour l'investissement. Sa population jeune, avec une médiane d'âge autour de 25 ans, assure un réservoir dynamique de main-d'œuvre. Les salaires restent parmi les plus attractifs d’Asie, ce qui attire les industries à forte intensité de travail. Le pays encourage l’investissement étranger avec un cadre réglementaire adapté et une multiplication des zones économiques spéciales (SEZ), qui offrent des avantages fiscaux et facilitent l’implantation industrielle.

Cependant, l’environnement macroéconomique cambodgien n’est pas exempt de risques. La croissance reste fortement dépendante des exportations (textile, chaussures, tourisme), rendant le pays vulnérable aux soubresauts du commerce international et aux évolutions des tarifs douaniers, comme les nouveaux droits de douane américains de 19% imposés sur les exportations cambodgiennes depuis août 2025. Selon le FMI, la croissance pourrait ralentir à 4,8% cette année, affectée par les tensions régionales et la baisse du marché immobilier.

Le Cambodge connaît également une forte dépendance aux importations, notamment dans l’énergie, ainsi qu’une dollarisation partielle : l’USD circule largement dans l’économie, ce qui simplifie les transactions, mais expose le pays aux fluctuations du dollar et réduit la marge de manœuvre de sa politique monétaire.

Face à ces défis, le gouvernement mise sur la diversification économique, le développement des secteurs porteurs (industrie, services, tourisme digital) et la modernisation de ses infrastructures, tout en restant vigilant quant à la stabilité régionale et aux réformes structurelles recommandées par les institutions internationales.

3.Secteurs porteurs & opportunités d’investissement

Le Cambodge offre en 2025 un panel diversifié de secteurs à fort potentiel pour les investisseurs étrangers, chacun bénéficiant de dynamiques solides et d’un soutien gouvernemental affirmé.

Immobilier & logement urbain

• La construction de condominiums progresse rapidement à Phnom Penh, avec plus de 3 900 unités livrées sur le premier semestre 2025.

• Après des années d’ajustement, la demande se stabilise et touche aussi bien la capitale que les villes côtières comme Sihanoukville, offrant des perspectives pour la location, la résidence ou la revente.

Tourisme & hôtellerie

• Le secteur connaît une forte reprise post-pandémie. En 2025, près de 3,7 millions de visiteurs internationaux sont venus, soutenant la relance des hôtels, du tourisme côtier, de l'écotourisme et du tourisme de luxe.

• Les axes stratégiques incluent : stations balnéaires, sites naturels, accueil de nouveaux marchés (Inde, Moyen-Orient) et diversification de l’offre.

Agriculture & agro-business

• Le Cambodge se spécialise dans la culture de noix de cajou, de fruits exotiques, mais aussi le développement de projets à forte valeur ajoutée comme la transformation agroalimentaire et l’exportation régionale.

• Les investisseurs bénéficient de programmes d’accompagnement pour l’innovation en agro-business et l’intégration des chaînes d’approvisionnement mondiales.

Énergies renouvelables

• Le pays accélère ses efforts sur le solaire, l’hydraulique et les mini-réseaux ruraux, dans un contexte où le mix énergétique compte déjà plus de 50% de renouvelables.

• Cette dynamique ouvre de nombreuses opportunités grâce à des politiques incitatives et à la demande croissante d’électricité verte, notamment pour les grandes entreprises internationales.

Technologies, services numériques & externalisation

• Un écosystème de startups et de services externalisés se développe, notamment à Phnom Penh, porté par la digitalisation accrue des services financiers, de l’éducation et du commerce.

• Les soutiens publics, l’offre de formation et la connectivité régionale en font un relais de croissance majeur pour les nouveaux entrants.

Commerce, logistique & zones industrielles

• La croissance des zones économiques spéciales (SEZ) et la modernisation des infrastructures logistiques stimulent le commerce régional et international, notamment avec le Vietnam et la Chine.

Éducation privée & formation professionnelle

• L’émergence d’une classe moyenne urbaine génère une demande croissante pour l’éducation internationale et la formation spécialisée, créant des débouchés pour les investisseurs dans les écoles privées et les centres de formation professionnelle.

Chacun de ces secteurs bénéficie d’une attention particulière du gouvernement et attire des flux d’investissement en hausse, offrant un large éventail d’opportunités pour bâtir des projets durables et innovants au Cambodge en 2025.

4.Cadre légal & réglementation pour les investisseurs étrangers

La loi sur l’investissement cambodgienne, adoptée le 15 octobre 2021, instaure un cadre transparent, ouvert et prévisible visant à encourager et protéger les investissements étrangers de qualité dans le pays. Cette législation moderne garantit un traitement égalitaire aux investisseurs, qu’ils soient nationaux ou étrangers, tout en laissant une exception notable concernant la propriété foncière.

Les étrangers ne peuvent pas directement posséder de terrains au Cambodge ; ils disposent cependant de solutions telles que la création de sociétés locales ou la conclusion de baux à long terme, permettant d’investir dans l’immobilier sans enfreindre la loi. Concernant la structure juridique, il est possible de créer des joint-ventures ou des filiales entièrement étrangères dans la plupart des secteurs économiques, hormis la propriété foncière.

Les projets d’investissement qualifiés bénéficient de nombreux avantages fiscaux, notamment des exemptions d’impôts et des allègements sous condition (projets dits QIP), afin d’attirer plus massivement les capitaux étrangers. Ces incitations sont renforcées par des programmes spécifiques dans certaines zones économiques et secteurs stratégiques comme l’immobilier, la transformation industrielle, ou les énergies renouvelables.

En matière de ressources humaines, la loi permet le recrutement d’expatriés lorsque les compétences requises ne sont pas disponibles localement, ce qui facilite l’accès à des talents spécialisés pour les entreprises étrangères installées au Cambodge. Par ailleurs, des réglementations sectorielles spécifiques, incluant l’obtention de licences et permis, sont à prendre en compte selon le domaine d’activité (tourisme, construction, énergie, etc.).

L’encadrement légal et fiscal du Cambodge vise ainsi à offrir un environnement sécurisé, compétitif et incitatif pour les investisseurs internationaux, leur assurant des garanties solides contre les nationalisations arbitraires et un libre transfert des revenus.

5. Financement, devises & gestion du capital

Au Cambodge, les investisseurs peuvent accéder à diverses sources de financement incluant les banques locales, les capitaux étrangers et les investisseurs privés. Les conditions de crédit sont souvent strictes, avec des taux d’intérêt relativement élevés pour les étrangers et des garanties importantes exigées, ce qui nécessite une planification financière rigoureuse.

Le dollar américain (USD) est la devise dominante dans les transactions commerciales et financières, la monnaie locale, le riel cambodgien (KHR), étant moins couramment utilisée pour les opérations majeures. La Loi sur les changes garantit la libre circulation des capitaux avec aucune restriction sur les opérations de change relatives aux obligations commerciales et aux revenus d’investissement, ce qui facilite les transferts transfrontaliers de fonds pour les entreprises étrangères.

Une bonne gestion de trésorerie impose ainsi une stratégie adaptée pour équilibrer les flux en USD et KHR, en prévoyant des marges de sécurité afin de pallier les éventuelles fluctuations des taux de change.

6.Étapes pratiques pour lancer un projet

Pour réussir un investissement, il est essentiel de commencer par une étude de marché approfondie afin de comprendre la demande locale et définir un positionnement clair. Le choix géographique du site, que ce soit proche des grands axes routiers, d’une ville importante ou dans une zone économique spéciale (SEZ), impacte fortement la réussite du projet.

L’acquisition ou la location de locaux ou terrains s’effectue souvent par bail à long terme, notamment pour contourner les restrictions sur la propriété foncière. L’obtention des permis nécessaires (construction, environnement, licences sectorielles) est une étape clé à ne pas négliger.

Le recrutement du personnel local complété par des expatriés qualifiés, ainsi que la mise en place des infrastructures (eau, électricité, voirie, Internet) sont des prérequis pour le démarrage opérationnel. Enfin, la phase de marketing, stratégie commerciale et lancement pilote permet de tester et d’ajuster le projet avant sa montée en puissance effective.

7.Gestion des risques & pièges à éviter

Investir au Cambodge comporte certains risques à anticiper, notamment les changements réglementaires ou fiscaux imprévus pouvant impacter la rentabilité. La corruption et la lenteur administrative restent des défis récurrents, souvent associés à des coûts cachés difficiles à budgétiser à l’avance.

Les litiges fonciers, l’incertitude quant à la validité des titres de propriété ou la surévaluation du marché immobilier peuvent entraîner des pertes significatives. De plus, une mauvaise estimation des coûts de fonctionnement ou une capacité excédentaire peuvent fragiliser le projet.

Il est aussi crucial de prévoir une stratégie de sortie claire, car la revente, la cession ou le transfert de parts au Cambodge peuvent être complexes et longs.

8.Études de cas & témoignages

Parmi les succès d’investissement, de nombreux projets immobiliers à Phnom Penh ont prospéré, notamment dans le segment des condominiums et projets locatifs, portés par une demande urbaine croissante. Les zones côtières voient aussi de beaux développements dans les resorts et hébergements touristiques, profitant de la reprise du secteur.

En agro-business, des entreprises locales développent des projets de transformation à forte valeur ajoutée, intégrant circuits courts et exportations régionales.

Les témoignages d’entrepreneurs cambodgiens et expatriés illustrent à la fois les opportunités et les défis locaux, soulignant l’importance d’une bonne préparation, d’une connaissance fine du marché, et d’une certaine flexibilité pour ajuster les stratégies en cours de route.

9. Les investissements directs étrangers et la mondialisation

Les investissements directs étrangers (IDE) jouent un rôle central dans l’économie cambodgienne. Dans le cadre de la mondialisation, les firmes multinationales cherchent à diversifier leurs implantations, et les pays émergents comme le Cambodge deviennent une destination privilégiée.

Contrairement aux pays développés ou pays industrialisés, où les marchés sont déjà matures, le Cambodge se positionne comme une voie de développement alternative. La stratégie du gouvernement vise clairement à attirer les investisseurs étrangers grâce à une fiscalité avantageuse et à la simplification des démarches administratives.

Les économistes notent que le Cambodge suit un modèle d’industrialisation accélérée similaire à celui observé dans d’autres pays d’Asie du Sud-Est il y a vingt ans. La présence d’entreprises chinoises dans le secteur des infrastructures et d’entreprises françaises dans le tertiaire (tourisme, services, éducation) illustre la diversité des acteurs.

Le Fonds monétaire international (FMI) souligne que, malgré les risques liés à l’endettement ou aux chocs extérieurs (comme le Brexit ou une éventuelle crise financière mondiale), les pays en développement comme le Cambodge continuent d’afficher des taux de croissance supérieurs à ceux des pays riches membres de l’OCDE.

En 2024, les investissements directs étrangers au Cambodge ont représenté plusieurs milliards de dollars, concentrés dans le textile, la construction et l’agro-industrie. Chaque année, des milliers d’emplois créés renforcent l’activité économique locale, confirmant l’attractivité du pays pour les investisseurs étrangers.

10. Compétitivité et contrôle des investissements

L’ouverture du Cambodge à l’économie mondiale oblige le pays à maintenir sa compétitivité. Pour cela, il mise sur :

• des coûts de production bas,

• une main-d’œuvre jeune,

• et une politique fiscale attractive.

Mais, comme dans d’autres États, la question du contrôle des investissements étrangers se pose. En France par exemple, Business France joue un rôle clé dans la promotion et la régulation des investissements directs étrangers. Le Cambodge, de son côté, met en place des agences similaires pour rassurer les investisseurs tout en protégeant les intérêts nationaux.

Dans les pays développés, le contrôle vise souvent à protéger des secteurs stratégiques (énergie, défense, technologies). Dans les pays en développement, l’objectif est plutôt d’attirer les investissements tout en évitant une dépendance excessive vis-à-vis de certaines puissances économiques.

Pour les investisseurs étrangers, comprendre cette logique est essentiel. Une multinationale chinoise investissant dans les infrastructures n’a pas le même impact qu’une PME française développant un projet dans le secteur tertiaire. Les deux sont nécessaires à l’équilibre du pays, mais leur poids politique et économique diffère.

À long terme, les investissements directs sont vus par les experts comme une voie de développement durable, à condition qu’ils s’accompagnent de transferts de compétences, de créations d’emplois et d’un renforcement du tissu économique local.

11. Internationalisation et rôle des filiales étrangères

L’internationalisation des entreprises pousse de nombreuses multinationales étrangères à créer une filiale dans leur pays d’accueil. Pour un acteur international, ouvrir une filiale étrangère au Cambodge permet de bénéficier d’un marché en croissance, de coûts compétitifs et d’un accès privilégié au commerce extérieur régional (ASEAN, accords bilatéraux).

Ces investissements étrangers prennent souvent la forme d’investissements directs productifs : usines textiles, ateliers de transformation agricole, sociétés de services. Le Cambodge est ainsi une destination des investissements qui attire aussi bien des entreprises à capitaux étrangers cherchant à produire localement que des sociétés visant à exporter.

Les filiales étrangères implantées sur place contribuent à l’économie locale : elles créent des emplois, améliorent la formation des salariés et stimulent la compétitivité. Pour l’investisseur direct, c’est une opportunité de s’installer durablement dans un pays où la politique économique reste favorable aux capitaux internationaux.

12. Flux d’investissements et attractivité du Cambodge

Les flux d’investissements directs étrangers vers le Cambodge progressent régulièrement, malgré la concurrence des pays voisins. Le gouvernement a pour priorité d’attirer des capitaux étrangers afin de soutenir son développement productif et d’accompagner la montée en gamme de son industrie.

À l’échelle mondiale, les investissements internationaux se concentrent surtout dans les pays développés, mais une part croissante se dirige vers les pays en développement et les pays émergents. Le Cambodge illustre bien ce phénomène : avec un taux de croissance supérieur à la moyenne de l’économie mondiale, il est devenu attractif pour les investisseurs cherchant de nouveaux relais de croissance.

Les secteurs qui attirent les investisseurs étrangers au Cambodge vont de la construction aux services, en passant par l’agro-industrie et le tourisme. Le pays figure désormais parmi les destinations montantes en Asie du Sud-Est pour les investisseurs directs qui souhaitent diversifier leurs investissements extérieurs.

13. Comparaison avec la France et les pays investisseurs

Pour bien comprendre la dynamique cambodgienne, il est intéressant de la comparer avec d’autres modèles. En Europe, par exemple, les investissements étrangers en France font régulièrement l’objet de rapports officiels : Business France souligne chaque année le nombre de filiales étrangères implantées et le volume d’emplois créés. La France reste un pays d’accueil majeur, classée parmi les premières destinations pour les investissements internationaux en Europe.

Cependant, l’attractivité des investissements ne dépend pas seulement de la taille du marché. Le Cambodge prouve qu’un pays en développement peut aussi devenir attractif pour les investisseurs grâce à des incitations fiscales, une main-d’œuvre jeune et des coûts réduits.

Les pays investisseurs comme la Chine, le Japon ou la Corée du Sud sont aujourd’hui les premiers investisseurs étrangers au Cambodge. Mais l’espace reste ouvert pour d’autres acteurs : entreprises françaises, PME européennes, ou encore start-ups asiatiques.

En multipliant les investissements extérieurs, ces acteurs diversifient leur présence et renforcent la compétitivité locale. Pour le Cambodge, l’enjeu est clair : continuer à attirer l’investissement international tout en consolidant son propre tissu économique.

Conclusion : un pays ouvert à tous les investisseurs

Investir au Cambodge en 2025, c’est avant tout miser sur un pays en pleine transformation, où presque tous les types de projets trouvent leur place. Les grandes entreprises internationales s’intéressent à l’immobilier urbain et aux infrastructures, tandis que de plus petits entrepreneurs réussissent dans le tourisme, l’agriculture ou la restauration.

Un couple d’expatriés a par exemple ouvert une guesthouse éco-responsable à Kampot, devenue une référence pour les voyageurs en quête d’authenticité. Des investisseurs étrangers lancent des fermes de noix de cajou et de fruits exotiques destinées à l’exportation, avec succès. À Phnom Penh, des startups dans la tech et l’éducation numérique attirent aussi bien des capitaux locaux qu’étrangers.

Ces exemples montrent qu’il n’y a pas un seul modèle d’investissement gagnant au Cambodge. Que vous soyez un particulier cherchant à développer un projet à taille humaine, ou une entreprise souhaitant s’implanter durablement, le pays offre des opportunités diversifiées et accessibles.

Le Cambodge, fort de sa jeunesse, de son ouverture économique et de sa volonté d’attirer les capitaux étrangers, accueille aussi bien l’investisseur prudent que l’entrepreneur ambitieux. À condition de bien préparer son projet et de s’entourer des bons partenaires, tous les profils d’investisseurs peuvent trouver leur place et contribuer au développement de ce pays dynamique.

Checklist / feuille de route pour l’investisseur au Cambodge

FAQ – Investissements directs étrangers et internationalisation

Qu’est-ce qu’un investissement direct étranger (IDE) ?

Un investissement direct étranger (IDE) correspond à la prise de participation d’une entreprise ou d’un particulier dans un autre pays afin d’y exercer un contrôle durable, souvent via la création d’une filiale, l’acquisition d’actifs ou la participation au capital d’entreprises locales.

Quelle différence entre investissement direct et investissement extérieur ?

Un investissement direct implique une présence durable dans le pays d’accueil (filiale, site productif), tandis qu’un investissement extérieur peut aussi inclure des placements financiers sans contrôle effectif.

Qui est le premier investisseur étranger au Cambodge et dans la région ?

La Chine est aujourd’hui le premier investisseur étranger au Cambodge, notamment dans les infrastructures, l’immobilier et les zones économiques spéciales. D’autres pays d’origine comme le Japon, la Corée du Sud et la France renforcent aussi leur présence via des entreprises multinationales.

Comment mesurer l’attractivité pour les investisseurs ?

L’attractivité pour les investisseurs se mesure par le volume et le stock d’IDE, le nombre de projets réalisés, ainsi que le nombre d’emplois créés grâce aux investisseurs locaux et étrangers. Une bonne politique d’attractivité vise à attirer les capitaux privés, faciliter les démarches et contrôler les investissements sensibles.

Quels types d’investissements internationaux sont les plus fréquents ?

Les investissements internationaux peuvent prendre plusieurs formes :

• Développement à l’étranger par ouverture de filiales,

• Fusions-acquisitions pour intégrer des entreprises locales,

• Investissements croisés entre deux pays,

• Investissements en provenance de grandes entreprises transnationales.

Quel rôle jouent les fusions et acquisitions dans les IDE ?

Les fusions-acquisitions représentent une part importante des investissements directs étrangers. Elles permettent aux entreprises de renforcer leur présence sur un territoire étranger, d’accéder plus vite aux marchés locaux et de consolider leur croissance à l’étranger.

Pourquoi certains pays investissent massivement à l’étranger ?

Les pays investissent à l’étranger pour diversifier leurs activités, soutenir la croissance à l’étranger, et sécuriser leurs approvisionnements. Ces investissements ont permis à de nombreuses économies, dont l’économie française, de renforcer leur compétitivité grâce à la présence d’entreprises multinationales implantées à l’international.

Comment attirer de nouveaux investisseurs au Cambodge ?

Pour attirer de nouveaux investisseurs et attirer les investissements privés, le Cambodge met en avant :

• des incitations fiscales,

• un environnement administratif simplifié,

• une main-d’œuvre compétitive,

• et une politique visant à faciliter l’implantation des entreprises multinationales.

Quel est l’impact des investissements étrangers en France ?

Les investissements étrangers en France restent stratégiques : ils contribuent au nombre de projets annuels, créent des milliers de emplois, et participent à l’innovation. La France demeure un territoire attractif grâce à son marché, sa position dans l’UE et les actions de promotion menées par Business France.