Découvrez le Vietnam autrement : Cours de cuisine authentiques et initiation au Dien Chan dans les 6 plus grandes villes

Plongez au cœur de la culture vietnamienne avec des cours de cuisine locale et des séances de Dien Chan dans les plus grandes villes du Vietnam. Adresses, tarifs, conseils pratiques et expériences en français et en anglais pour un voyage inoubliable entre saveurs et bien-être.

BLOG VIETNAM

7/1/20259 min temps de lecture

vegetables on cook pot
vegetables on cook pot

Plongez au cœur de la culture vietnamienne

Voyager au Vietnam, c’est bien plus que visiter des paysages spectaculaires ou des sites historiques. C’est aussi s’immerger dans l’art de vivre local, à travers la gastronomie et les pratiques de bien-être traditionnelles. Deux expériences incontournables vous attendent : participer à un cours de cuisine vietnamienne et découvrir le Dien Chan, la réflexologie faciale vietnamienne. Voici un guide complet pour vivre ces expériences dans les six plus grandes villes du pays, avec toutes les informations pratiques pour réserver et profiter pleinement de votre séjour.

Cours de cuisine vietnamienne : vivez la gastronomie de l’intérieur

Les cours de cuisine au Vietnam sont une porte d’entrée privilégiée vers la culture locale. Ils proposent généralement une visite de marché, la découverte des ingrédients frais, la préparation de plats typiques, puis la dégustation conviviale autour d’une grande table. Les ateliers sont accessibles aux débutants comme aux passionnés, et sont souvent proposés en anglais, parfois en français.

Hanoï


Dans la capitale, les cours se déroulent souvent dans le vieux quartier ou dans des maisons traditionnelles. Vous apprendrez à préparer des spécialités comme le pho, les nems ou le bun cha. Les écoles réputées incluent Duong’s Cooking Class, Apron Up Cooking Class, Rose Kitchen et Blue Butterfly Cooking Class. Les tarifs varient de 30 à 45 euros pour 3 à 4 heures, incluant visite du marché, préparation et repas.

Hô Chi Minh-Ville (Saigon)


Ici, l’accent est mis sur les saveurs du sud : banh xeo, goi cuon, pho du sud… Les ateliers comme Saigon Cooking Class (Hoa Tuc), La Rêverie Saigon et M.O.M Cooking Class proposent des formules avec visite du marché Ben Thanh et préparation guidée. Les tarifs se situent entre 35 et 60 euros selon la formule choisie.

Da Nang


Les cours commencent souvent par une visite du marché Bac My An ou une cueillette dans un jardin bio, avant la préparation de plats emblématiques comme le cha gio ou le banh xeo. Danang Cooking Tour et Gioan Cookery sont des références, avec des ateliers autour de 30 à 45 euros.

Hai Phong


La cuisine locale met à l’honneur les fruits de mer et les spécialités du nord. Les cours sont proposés dans certains hôtels comme Avani Hai Phong Harbour View ou via des agences locales, pour 25 à 40 euros.

Can Tho


Au cœur du delta du Mékong, l’expérience inclut souvent la visite d’un marché flottant, puis la préparation de plats comme le canh chua ou le poisson grillé. Les hôtels et agences locales proposent ces ateliers entre 25 et 40 euros.

Nha Trang


Célèbre pour ses fruits de mer, Nha Trang propose des cours dans des écoles comme Lanterns Cooking Class ou Cookery Nha Trang, pour 25 à 40 euros. Les marchés locaux sont au cœur de l’expérience.

Conseils pratiques

  • Réservez 24 à 48h à l’avance

  • Précisez la langue souhaitée

  • Optez pour des options végétariennes si besoin

  • Certains cours offrent un certificat ou un livret de recettes

1. Les secrets des nouilles vietnamiennes : du Nord au Sud, un patrimoine culinaire

La diversité des nouilles au Vietnam : un voyage culinaire du Nord au Sud
Introduction : Les nouilles, colonne vertébrale de la cuisine vietnamienne
  • Un aliment de base nourrissant, issu d’influences chinoises, indochinoises et des terroirs locaux.

  • Le riz transformé en une infinité de textures : plates, rondes, translucides, fermes ou fondantes.

Les nouilles du Nord : l’art raffiné du phở
  • Phở de Hanoï : un bouillon clair, parfumé à la cannelle, cardamome, gingembre grillé, oignon brûlé. Des nouilles de riz plates, des tranches fines de bœuf cru, déposées au dernier moment.

  • Variantes :

    • Phở tái (avec bœuf saignant)

    • Phở gà (au poulet)

    • Phở sốt vang (avec sauce au vin façon française, héritage indochinois)

Les nouilles du Centre : robustesse et caractère
  • Cao Lầu (Hội An) : mélange de textures entre nouilles épaisses, porc rôti, herbes fraîches et bouillon réduit. Influence des ports commerciaux et de la Chine impériale.

  • Bún bò Huế : bouillon pimenté, riche, avec pâte de crevettes fermentée, citronnelle, nouilles rondes et épaisses.

Les nouilles du Sud : générosité et douceur
  • Hủ tiếu : soupe du delta, souvent aux fruits de mer, porc, avec des germes de soja croquants.

  • Mì Quảng (également populaire dans le Sud) : peu de bouillon, beaucoup d’herbes et cacahuètes.

Nouilles et influences : entre Chine et Indochine

  • L’héritage des marchands chinois : nouilles de blé (mì), raviolis (hoành thánh), pâtes sautées.

  • La touche indochinoise : sauces, condiments, baguette parfois servie avec les soupes.

Les recettes aux crevettes : saveurs iodées du Vietnam

Tôm kho tàu
  • Crevettes caramélisées à la sauce de poisson, ail, sucre, poivre.

  • Servi avec riz blanc fumant.

Bánh xèo aux crevettes
  • Crêpe croustillante au lait de coco, garnie de crevettes, germes de soja, accompagnée de feuilles de moutarde, basilic, menthe.

Rouleaux de printemps (gỏi cuốn)
  • Nouilles de riz froides, herbes, crevettes roses, tranche de porc, sauce hoisin et cacahuètes pilées.

Les marchés de fruits de mer : trésors du littoral

Phu Quoc : le paradis des pêcheurs
  • Marché de Dương Đông : poissons, calamars, crevettes géantes.

  • Stands de grillades à déguster sur place.

Nha Trang : capitale des fruits de mer du Centre
  • Poissons frais, langoustes, palourdes. Marché de Xom Moi et ses halles animées.

L’importance des produits frais
  • Les soupes et plats sautés dépendent de la fraîcheur extrême des ingrédients.

  • Les herbes locales (rau thơm) font toute la différence : coriandre, basilic thaï, shiso vietnamien.

Le phở : histoire, patrimoine et bonnes adresses

Origines du phở
  • Né au Nord au début du XXe siècle, entre influences françaises (pot-au-feu) et chinoises (soupes de bœuf).

  • Un plat populaire devenu symbole national.

Les variantes régionales
  • Hanoï : le phở d’origine, minimaliste, délicat.

  • Huế : version plus épicée, colorée.

  • Saigon : plus sucré, bouillon riche, accompagnements variés (herbes, sauce hoisin).

Les meilleures adresses

👉 Hanoï :

  • Phở Thìn (Lò Đúc)

  • Phở Gia Truyền (Bát Đàn)

👉 Huế :

  • Quán phở Ông Vị

👉 Saigon :

  • Phở Lệ (Nguyễn Trãi)

  • Phở Hòa (Pasteur)

Un patrimoine vivant dans chaque bol

  • Chaque bol de nouilles est une fenêtre sur l’histoire, la géographie et le cœur du Vietnam.

  • L’essence du Vietnam se goûte autant qu’elle se contemple.

Dien Chan : la réflexologie faciale vietnamienne au service du bien-être

Qu’est-ce que le Dien Chan ?

Le Dien Chan, ou réflexologie faciale vietnamienne, est une méthode de soins naturelle née au Vietnam dans les années 1980. Elle a été développée par le Professeur Bùi Quốc Châu, acupuncteur et chercheur, alors qu’il travaillait auprès de patients défavorisés dans les hôpitaux de Saigon (Ho Chi Minh Ville).

👉 Dien = visage / peau
👉 Chan = diagnostic / observation

💡 Le principe : stimuler des zones et points réflexes du visage correspondant à des organes ou parties du corps, pour activer les capacités d’auto-guérison de l’organisme.

🌀 Les fondements du Dien Chan

  • Le visage est vu comme une carte complète du corps (micro-système), où se reflètent les organes internes, les muscles, les os et les fonctions vitales.

  • Plus de 500 points réflexes ont été identifiés et cartographiés par le Professeur Bùi Quốc Châu.

  • Le Dien Chan combine des techniques issues de :

    • l’acupuncture (sans aiguilles)

    • la médecine traditionnelle chinoise

    • les massages traditionnels vietnamiens (et les influences chamaniques locales)

    • les approches modernes de la réflexothérapie

Comment se pratique le Dien Chan ?

👉 Les outils :

  • Stylets, roulettes, petits marteaux souples, mini-peignes... spécialement conçus pour ne pas abîmer la peau.

  • Pas d’aiguilles, pas d’invasif : la méthode est douce.

👉 La séance :

  • Le praticien observe le visage : couleurs, tensions, zones douloureuses au toucher.

  • Il stimule les points réflexes selon un schéma adapté aux symptômes.

  • Des gestes rapides, des pressions légères, des mouvements circulaires activent les flux énergétiques.

👉 Durée : environ 30 à 60 minutes par séance.

👉 Autonomie :
Le Dien Chan vise aussi à apprendre au patient des gestes simples pour se soulager au quotidien (auto-stimulation).

Quels bienfaits ?

Le Dien Chan est utilisé :
✅ Pour soulager les douleurs : maux de tête, cervicalgies, douleurs articulaires, sciatique.
✅ Pour accompagner des troubles fonctionnels : digestion, sommeil, respiration, circulation.
✅ Pour réduire le stress, l’anxiété, favoriser la détente.
✅ En complément d’un suivi médical (sans se substituer à un traitement).

💡 Le Dien Chan agit rapidement : certaines douleurs s’atténuent dès la séance.

🌱 Pourquoi choisir le Dien Chan ?

✔️ Non invasif, sans aiguilles
✔️ Sans médicaments
✔️ Rapide à mettre en œuvre
✔️ Adapté à tous les âges
✔️ Permet l’auto-soin au quotidien

🌍 Les origines et le succès mondial

  • Né au Vietnam dans un contexte de médecine communautaire.

  • Aujourd’hui enseigné et pratiqué dans plus de 35 pays : Europe (France, Espagne, Italie), Amérique latine, Canada...

  • Formation accessible à tous : professionnels du bien-être, soignants, particuliers.

Dien Chan : la réflexologie faciale vietnamienne

Le Dien Chan est une méthode de bien-être inventée au Vietnam dans les années 1980 par le Professeur Bùi Quôc Châu. Elle consiste à stimuler des points réflexes sur le visage pour soulager douleurs, stress et troubles fonctionnels, en favorisant l’auto-guérison naturelle du corps. Le Dien Chan s’inspire de la médecine traditionnelle asiatique et se pratique avec les doigts ou des outils spécifiques.

Où découvrir le Dien Chan dans les grandes villes du Vietnam ?

Hanoï
Des praticiens et formations sont disponibles dans les spas, centres de bien-être et auprès de l’Académie Dien Chan. Les séances coûtent entre 10 et 25 euros, les formations sur plusieurs jours entre 120 et 150 euros.

Hô Chi Minh-Ville
C’est le berceau du Dien Chan. Les centres spécialisés, comme le Centre Dien Chan Bùi Quốc Châu, proposent des séances à partir de 8 euros et des formations certifiantes. Les ateliers sont accessibles en vietnamien, anglais et parfois en français.

Hai Phong
Des praticiens exercent dans les spas, hôpitaux traditionnels ou via des ateliers ponctuels. Les tarifs varient de 8 à 20 euros selon la prestation.

Da Nang
Des séances et formations sont proposées dans les spas et centres de bien-être, avec des tarifs similaires aux autres grandes villes.

Can Tho
Le Dien Chan est proposé dans certains spas traditionnels ou lors de formations itinérantes, à partir de 6 euros la séance.

Nha Trang
Les spas spécialisés et centres de bien-être offrent des séances de Dien Chan à partir de 8 euros. Des formations sont possibles sur demande.

Conseils pour choisir

  • Privilégiez les praticiens certifiés ou les centres reconnus

  • Demandez la langue de la séance (anglais, français, vietnamien)

  • Les formations incluent théorie, pratique et parfois un certificat

FAQ

Quels plats vais-je apprendre à cuisiner lors d’un cours au Vietnam ?
Vous apprendrez généralement à préparer 3 à 4 plats emblématiques, comme le pho, les nems, le bun cha, le banh xeo, le goi cuon ou des spécialités régionales selon la ville.

Les cours sont-ils adaptés aux débutants ?
Oui, la majorité des ateliers sont accessibles à tous, même sans expérience en cuisine.

Faut-il parler anglais ou vietnamien pour participer ?
La plupart des cours sont en anglais, certains en français. Précisez votre préférence lors de la réservation.

Qu’est-ce que le Dien Chan et à qui s’adresse-t-il ?
Le Dien Chan est une technique de réflexologie faciale vietnamienne, accessible à tous, pour soulager douleurs, stress, troubles fonctionnels et favoriser le bien-être général.

Combien coûte une séance de Dien Chan ?
Les séances coûtent généralement entre 8 et 25 euros selon la ville et le praticien. Les formations certifiantes sont proposées à partir de 120 euros.

Peut-on combiner cours de cuisine et séance de Dien Chan ?
Oui, certaines agences ou hôtels peuvent organiser une journée combinant découverte culinaire et initiation au Dien Chan pour une immersion totale.

Est-ce que le Dien Chan fait mal ?
Non, absolument pas ! Comme un plat de vermicelles de riz subtilement assaisonné, le Dien Chan est tout en finesse. Les stimulations sont douces, parfois surprenantes, mais toujours indolores. Oubliez le piment brûlant : ici, c’est la saveur qui compte, pas la douleur.

Peut-on faire du Dien Chan soi-même ?
Oui ! Après une initiation simple, chacun peut pratiquer des gestes d’auto-soin. Un peu comme préparer son propre bo bun au wok : on apprend à doser, à ajuster les points selon ses besoins. C’est un art du quotidien, à la portée de tous, sans avoir besoin de riz gluant ni de tofu sauté !

Le Dien Chan soigne-t-il des maladies ?
Non. Le Dien Chan ne remplace pas un traitement médical. Il aide à soulager des symptômes (maux de tête, tensions, fatigue) et à renforcer votre bien-être général, un peu comme un bon bouillon aromatique réconforte le corps sans prétendre guérir. Pensez-y comme à une sauce soja : il sublime, mais il ne fait pas tout.

Le Dien Chan s’inspire-t-il des traditions asiatiques ?
Tout à fait. Comme un nem croustillant cache un mélange de porc, champignons noirs et vermicelles, le Dien Chan rassemble des influences chinoises, vietnamiennes et locales. C’est un savoureux mélange d’observation, de points énergétiques et de gestes subtils.

Est-ce qu’il faut du matériel compliqué ?
Non plus ! Le Dien Chan se pratique avec des outils simples (stylets, roulettes), un peu comme cuisiner avec une bonne lame et un wok : ce sont vos gestes qui comptent. Pas besoin de carottes sculptées ni de boulettes parfaites.

Est-ce une pratique pour les grandes occasions (Nouvel An, cérémonies) ?
Non, le Dien Chan se pratique à tout moment, pas uniquement lors des fêtes comme le Nouvel An. Mais comme un plat de canard laqué ou une sauce aigre-douce, il accompagne bien les moments où l’on veut prendre soin de soi et des autres.

Peut-on combiner Dien Chan et cuisine saine ?
Bien sûr ! Comme pour une recette équilibrée de pousses de soja, ciboulette et haricots sautés, le Dien Chan encourage un mode de vie globalement sain : alimentation équilibrée, gestion du stress et écoute de son corps.