Capybara au Japon : le rongeur géant des onsen
Découvrez l’histoire du capybara au Japon, son arrivée dans les parcs animaliers et son rôle unique dans la culture populaire japonaise.
BLOG JAPON
9/5/20258 min temps de lecture
📝 Histoire et arrivée du capybara au Japon
Capybara au Japon : histoire, onsen et culture
Le capybara (Hydrochoerus hydrochaeris), souvent surnommé le “rongeur géant”, fascine par sa taille impressionnante et son caractère paisible. Originaire d’Amérique du Sud, il a pourtant trouvé une place unique au Japon, où il est devenu une véritable star culturelle, notamment grâce à son amour inattendu pour les onsen (sources chaudes).
Origines du capybara en Amérique du Sud
Le capybara est natif des régions tropicales et subtropicales d’Amérique du Sud. On le trouve au Brésil, au Venezuela, en Colombie, en Argentine, au Pérou, au Paraguay, en Uruguay, en Équateur et en Bolivie.
Animal semi-aquatique, il vit près des rivières, marais et lacs, où il peut nager avec une aisance remarquable grâce à ses pattes palmées.
En Amérique du Sud, son statut est ambivalent :
Il est chassé pour sa viande, souvent comparée au porc, et pour sa peau utilisée dans la maroquinerie.
Dans certaines régions, il est élevé de manière contrôlée pour l’alimentation.
Pendant la période coloniale, l’Église a même autorisé sa consommation durant le Carême, en le classant comme “poisson” à cause de son mode de vie aquatique.
Mais il reste aussi un animal respecté, symbole de la faune des zones humides et maillon essentiel de l’écosystème.
L’arrivée du capybara au Japon
Le capybara a été introduit au Japon dans les années 1960, principalement dans les zoos et parcs animaliers. Très vite, son caractère calme, sa sociabilité et son allure attendrissante en ont fait un animal apprécié des visiteurs.
C’est en 1982 qu’il a véritablement conquis le cœur des Japonais. Au zoo d’Izu Shaboten, dans la préfecture de Shizuoka, les soigneurs ont découvert que les capybaras adoraient se prélasser dans les onsen en hiver. Les images de ces animaux paisibles dans des bains fumants, parfois entourés d’agrumes, ont immédiatement fait sensation dans tout le pays.
Le capybara et les onsen : une tradition japonaise
Aujourd’hui, plusieurs zoos et parcs japonais organisent chaque hiver le fameux “onsen des capybaras”.
Des milliers de visiteurs se déplacent pour les voir dans ces bassins chauds.
Les médias japonais et internationaux diffusent largement ces images.
Cette tradition a renforcé l’image du capybara comme un symbole de détente et de zen attitude, en parfaite harmonie avec l’art japonais du bien-être.
Le capybara dans la culture japonaise
Le capybara ne se limite plus aux zoos. Il est devenu une véritable icône kawaii au Japon :
Des mascottes et peluches, comme le personnage Kapibara-san.
Des produits dérivés et dessins animés.
Un symbole de douceur, de détente et de nature, en accord avec la philosophie japonaise de la contemplation.
Les cafés à capybaras au Japon
Dans un pays où les cafés animaliers connaissent un succès énorme (cafés à chats, hérissons, chouettes…), le capybara a lui aussi trouvé sa place.
Aujourd’hui, certains établissements proposent des cafés capybaras, où les visiteurs peuvent boire un thé ou un café tout en observant, caressant ou nourrissant ces rongeurs géants.
Ces lieux, particulièrement prisés des jeunes Japonais et des touristes, offrent une expérience unique :
Découvrir de près un animal exotique venu d’Amérique du Sud.
Vivre un moment apaisant, en phase avec l’image “zen” du capybara.
Prendre des photos et vidéos qui circulent massivement sur les réseaux sociaux.
Les cafés capybaras illustrent parfaitement la fascination japonaise pour le contact direct avec des animaux mignons et insolites, intégrés à un univers urbain et branché.
Le capybara dans la culture japonaise
Devenu une véritable icône kawaii, le capybara s’est imposé dans la culture populaire japonaise.
Le personnage Kapibara-san, lancé en 2005, a rencontré un immense succès.
On le retrouve en mascottes, peluches, jouets et produits dérivés.
Il est associé à la détente, au bien-être et à une certaine philosophie de la lenteur, en contraste avec la vie urbaine japonaise souvent trépidante.
Où voir des capybaras au Japon:
Les meilleurs cafés et onsen pour rencontrer des capybaras dans chaque région
Voici une sélection soignée de lieux au Japon où l’on peut observer ou caresser des capybaras dans des cafés ou des onsen, avec le nom de la ville et un lien cliquable vers chaque site officiel ou page utile :
Tokyo
Capybara Cafe Sumida
👉 cspace.co.jp/en/home_english/Capy Village (Shibuya)
👉 capyvillage.comCappiness Capybara Cafe (Takadanobaba)
👉 cappiness.jpCapyneko Cafe (Kichijoji)
👉 capyneko.cafe
Shizuoka (Peninsula d'Izu)
Izu Shaboten Zoo (bains onsen capybara, l'hiver)
👉 izushaboten.com/en/kapiroten/
Nagasaki
Nagasaki Biopark (grand espace interactif, bains capybara)
👉 biopark.co.jp/en/
Tochigi (près de Nikko)
Nasu Animal Kingdom
👉 nasu-oukoku.com
Saitama
Saitama Children’s Zoo (petit onsen pour capybaras l’hiver)
👉 parks.or.jp/sczoo/experience/
Osaka
Harvest Hill Sakai Farm
👉 farm.or.jp
Aichi (près de Nagoya)
Toyohashi Zoo & Botanical Park - Non Hoi Park
👉 toyohaku.gr.jp
Chiba
Mother Farm
👉 motherfarm.co.jp
Kumamoto (Kyushu)
Aso Farmlan
N’hésitez pas à consulter chaque site pour connaître les conditions d’accès, réserver une place, ou repérer les événements saisonniers comme les bains d’agrumes pour capybaras en hiver. Bon voyage animalier au Japon !
Capybara et loutre : cousins ou simples voisins aquatiques ?
Le capybara est parfois présenté comme un “cousin” de la loutre, car tous deux partagent un mode de vie semi-aquatique et une image d’animaux sociables et attachants.
Pourtant, d’un point de vue scientifique, ils ne sont pas de la même famille.
Le capybara est un rongeur de la famille des Caviidés, proche des cochons d’Inde et des cobayes. La loutre, quant à elle, appartient à la famille des Mustélidés, qui regroupe aussi les belettes, les blaireaux et les martres.
Ils ne sont donc pas cousins directs, mais leurs ressemblances comportementales expliquent pourquoi on les associe souvent. Tous deux nagent avec aisance, passent de longs moments dans l’eau et suscitent la sympathie du public. On pourrait dire qu’ils sont des “voisins aquatiques” plutôt que de véritables cousins.
Les capybaras et la place des animaux sauvages dans les parcs zoologiques japonais
Le Japon ne se limite pas aux temples et aux paysages pittoresques. Pour de nombreux visiteurs, la découverte de la faune sauvage à travers les parcs zoologiques et parcs animaliers fait aussi partie de l’expérience. Si le capybara est devenu une véritable star grâce à ses bains dans les onsen, il partage la scène avec d’autres espèces fascinantes comme les singes, les ours, les lions ou encore les éléphants.
Les parcs zoologiques japonais cherchent à recréer des habitats adaptés, parfois très proches du milieu naturel, pour sensibiliser le public à la biodiversité et à la protection des espèces menacées. Le capybara, qui vit en groupe dans un enclos aquatique, devient ainsi un ambassadeur de la relation apaisée entre l’homme et l’animale.
Des espèces menacées mises en lumière
Au Japon, les parcs zoologiques abritent de nombreux mammifères et reptiles provenant des cinq continents. Des tigres aux rhinocéros, des lémuriens aux éléphants, chaque parc animalier joue un rôle essentiel dans la conservation. Certains établissements participent à des programmes internationaux pour la reproduction et la préservation des espèces menacées face au risque d’extinction.
On y observe aussi des loups, des lynx ou encore des cerfs, tous présentés dans des espaces pensés pour leur bien-être. Même si la captivité soulève parfois des débats, les parcs japonais mettent en avant la sensibilisation et l’éducation, afin d’encourager la protection de la faune sauvage.
Entre animaux domestiques et sauvages
Certains parcs zoologiques japonais accueillent aussi des animaux dits domestiques, permettant aux enfants de découvrir et d’approcher des espèces adaptées à la vie pour animaux de ferme, comme les chèvres ou les chevaux. Cette proximité entre animaux sauvages et animaux domestiques illustre l’importance donnée à l’éducation des plus jeunes autour de la diversité animale.
Femelles, reproduction et protection
La reproduction contrôlée en captivité est un autre enjeu majeur des parcs zoologiques. Qu’il s’agisse de femelles éléphants, de tigresses, de lionnes ou encore de femelles capybaras, chaque naissance contribue à maintenir des populations viables. Les programmes de reproduction assistée sont ainsi essentiels pour la survie d’espèces gravement menacées, comme le rhinocéros.
Conclusion
Le succès du capybara dans les parcs zoologiques japonais illustre la fascination du public pour des animaux venus d’autres continents. Mais il rappelle aussi un enjeu plus large : protéger la biodiversité et sensibiliser à la préservation des espèces menacées. Entre enclos modernes, programmes de reproduction et ouverture à la faune sauvage, les parcs zoologiques au Japon sont devenus bien plus que des lieux de divertissement : ils sont des acteurs essentiels dans la lutte contre l’extinction et pour la sauvegarde du patrimoine animalier mondial.
FAQ sur le capybara au Japon
Où voir des capybaras au Japon ?
On peut les observer dans des parcs animaliers comme le Zoo d’Izu Shaboten, le Nasu Animal Kingdom ou encore le Kyushu Natural Zoo African Safari.
Pourquoi les capybaras aiment-ils les onsen ?
Originaires de zones humides chaudes, les capybaras recherchent naturellement la chaleur. Les onsen japonais leur offrent un confort idéal en hiver.
Existe-t-il des cafés à capybaras au Japon ?
Oui. Comme les cafés à chats ou à hérissons, certains établissements permettent de boire un café tout en caressant et en observant des capybaras.
Le capybara vit-il à l’état sauvage au Japon ?
Non. Il n’existe pas de capybaras sauvages au Japon. On les trouve uniquement dans des zoos, parcs et cafés animaliers.
Le capybara est-il chassé au Japon ?
Non. Contrairement à l’Amérique du Sud où il peut être chassé, au Japon il est protégé et considéré comme un animal d’attraction culturelle.
Le capybara est-il de la même famille que la loutre ?
Non. Le capybara est un rongeur de la famille des Caviidés, alors que la loutre est un carnivore de la famille des Mustélidés. Ils partagent un mode de vie aquatique mais ne sont pas cousins scientifiques.
Quelles espèces animales peut-on voir dans un parc zoologique japonais ?
Les parcs zoologiques du Japon accueillent de nombreuses espèces animales : des girafes, des éléphants, des tigres, des pandas, mais aussi des animaux plus exotiques comme des perroquets, des rapaces ou des tortues.
Les soigneurs animaliers jouent-ils un rôle important ?
Oui, chaque soigneur animalier est responsable du nourrissage, des soins quotidiens et du suivi des pensionnaires. Avec l’aide de vétérinaires, ils assurent la santé et le bien-être de toutes les espèces du parc.
Quels grands félins observe-t-on dans les parcs zoologiques ?
On retrouve des tigres, des lions et parfois des lynx. Ces félins, prédateurs emblématiques, sont présentés dans des enclos spacieux reproduisant la savane ou la plaine africaine.
Existe-t-il des parcs zoologiques en semi-liberté au Japon ?
Oui, certains parcs zoologiques aménagés sur plusieurs hectares proposent des zones en semi-liberté, permettant aux animaux du parc d’évoluer dans un environnement plus proche de leur milieu naturel.
Quels animaux de la savane africaine peut-on voir ?
Les visiteurs peuvent admirer des girafes, des éléphants, des rhinocéros ou encore des antilopes dans des enclos reconstituant une véritable plaine africaine.
Y a-t-il des espaces botaniques associés aux parcs zoologiques ?
Certains parcs combinent une dimension zoologique et botanique, avec des jardins thématiques où la biodiversité végétale complète la découverte des espèces animales.
Peut-on assister au nourrissage des animaux pendant les vacances ?
Oui, de nombreux parcs zoologiques organisent des animations de nourrissage pendant les vacances scolaires, permettant aux visiteurs d’observer les soigneurs animaliers en action.
Quelles espèces différentes trouve-t-on dans les aquariums du Japon ?
Outre les parcs zoologiques, les aquariums présentent des espèces exotiques marines : poissons tropicaux, requins, tortues de mer et parfois même des rapaces marins dans des zones éducatives.
Les femelles donnent-elles naissance en captivité ?
Oui, les femelles éléphants, girafes ou pandas participent à des programmes de reproduction. Chaque naissance est un événement majeur pour le parc zoologique et pour la conservation des espèces menacées.
Le Zoo de la Flèche est-il lié au Japon ?
Non, le Zoo de la Flèche se situe en France, mais il est souvent cité comme exemple de parc zoologique moderne. Les parcs japonais suivent une logique similaire, en intégrant bien-être animal, espaces végétalisés et soins vétérinaires.
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